Le gros problème dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants, au Sénégal, est celui de la disponibilité des données. Elles ont pour nom : viols suivis de meurtre, violences domestiques, inceste, pédophilie et autres formes de violence.
En marge de l’Assemblée générale du Comité de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants (CLVF), la nouvelle présidente, Ndèye Fatou Sarr, a soutenu que depuis 1996, date de la création de leur structure, le Sénégal n’a pas encore mené d’études exhaustives pour connaitre l’ampleur du phénomène. Ce n’est qu’au niveau de leurs différentes antennes qu’elles collectent des données parcellaires qui ne peuvent rendre compte de la situation nationale
A ses yeux, il n’y a que l’Etat du Sénégal, à travers l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), qui peut faire une étude sur ce phénomène. Elles vont demander aux autorités sénégalaises de faire faire par l’ANSD une étude sur les violences faites aux femmes.
Viol dans le monde : le mauvais classement du Sénégal
“Néanmoins, poursuit-elle, à travers nos antennes régionales, on voit qu’il y a une recrudescence des violences, avec une multitude de formes qui se présentent à nous. Il y a de cela 20 ans, les formes de violence que nous vivions ne sont pas les mêmes que celles d’aujourd’hui. Avec l’avènement d’Internet, on voit d’autres formes de violence sur lesquelles on doit travailler, en mettant l’accent sur la sensibilisation, la formation des acteurs et la prise en charge des victimes desdites violences. Nous comptons travailler dans ce sens avec nos partenaires pour refaire les campagnes de proximité auprès des populations, en passant par la formation des acteurs. Quand il faut sensibiliser les gens, il faut les informer pour qu’ils servent de relais auprès de leurs pairs. On compte travailler avec le ministère de l’Education, à travers les inspections d’académie et les gouvernements scolaires, pour mieux renforcer les capacités des enseignements à travers les élèves’’, indique Mme Sarr.
“Au niveau de nos antennes, nous recevons souvent des cas de viol. En dehors des pays qui sont en conflit, le Sénégal est classé parmi les pays où le viol est très présent. Maintenant, il faut qu’on fasse une étude pour voir la vraie cause, ainsi que ce qui explique sa recrudescence. En dehors de ça, on peut aussi noter les violences domestiques, avec les divorces et violences économiques dans les foyers. En termes de perspectives, il faudra aller à la mise en œuvre de nos plans d’action pour éradiquer ces types de violence que nous avons identifiés aux Sénégal’’, indique Ndèye Fatou Sarr.
La coordinatrice du CLVF invite, de ce fait, les autorités à soutenir les organisations de la société civile qui n’ont pas assez de moyens pour réussir la sensibilisation et la prise en charge des victimes de ces violences. “Nous attendons aussi qu’ils valorisent tout ce que nous sommes en train de faire sur le terrain, puisque les cibles sont les mêmes”, dit-elle.
Le Comité de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants (CLVF) a été créé en 1996. Il compte aujourd’hui dix-huit associations et ONG de défense et de promotion des droits humains, de la femme et des enfants.
Il dispose de douze antennes régionales à Diourbel, Thiès, Louga, Tambacounda, Matam, Fatick, Ziguinchor, Saint-Louis, Kédougou, Kolda et Kaolack, et des comités de quartier qui ont été installés dans quelques régions comme Dakar, Diourbel, Tambacounda, Kédougou et Matam. Le CLVF participe à plusieurs cadres de concertation sur des thématiques relatifs aux droits humains, notamment ceux des femmes et des filles. L’objectif général du CLVF est de contribuer à l’éradication de toutes les formes de violence faites aux femmes et aux enfants.
La vision du CLVF est d’être un réseau fort, dynamique et proactif au niveau national, régional et international, pour l’avènement d’une société de justice et d’égalité, d’équité, de sécurité et de paix durable.Rapporte Vipeoples .
En marge de l’Assemblée générale du Comité de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants (CLVF), la nouvelle présidente, Ndèye Fatou Sarr, a soutenu que depuis 1996, date de la création de leur structure, le Sénégal n’a pas encore mené d’études exhaustives pour connaitre l’ampleur du phénomène. Ce n’est qu’au niveau de leurs différentes antennes qu’elles collectent des données parcellaires qui ne peuvent rendre compte de la situation nationale
A ses yeux, il n’y a que l’Etat du Sénégal, à travers l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), qui peut faire une étude sur ce phénomène. Elles vont demander aux autorités sénégalaises de faire faire par l’ANSD une étude sur les violences faites aux femmes.
Viol dans le monde : le mauvais classement du Sénégal
“Néanmoins, poursuit-elle, à travers nos antennes régionales, on voit qu’il y a une recrudescence des violences, avec une multitude de formes qui se présentent à nous. Il y a de cela 20 ans, les formes de violence que nous vivions ne sont pas les mêmes que celles d’aujourd’hui. Avec l’avènement d’Internet, on voit d’autres formes de violence sur lesquelles on doit travailler, en mettant l’accent sur la sensibilisation, la formation des acteurs et la prise en charge des victimes desdites violences. Nous comptons travailler dans ce sens avec nos partenaires pour refaire les campagnes de proximité auprès des populations, en passant par la formation des acteurs. Quand il faut sensibiliser les gens, il faut les informer pour qu’ils servent de relais auprès de leurs pairs. On compte travailler avec le ministère de l’Education, à travers les inspections d’académie et les gouvernements scolaires, pour mieux renforcer les capacités des enseignements à travers les élèves’’, indique Mme Sarr.
“Au niveau de nos antennes, nous recevons souvent des cas de viol. En dehors des pays qui sont en conflit, le Sénégal est classé parmi les pays où le viol est très présent. Maintenant, il faut qu’on fasse une étude pour voir la vraie cause, ainsi que ce qui explique sa recrudescence. En dehors de ça, on peut aussi noter les violences domestiques, avec les divorces et violences économiques dans les foyers. En termes de perspectives, il faudra aller à la mise en œuvre de nos plans d’action pour éradiquer ces types de violence que nous avons identifiés aux Sénégal’’, indique Ndèye Fatou Sarr.
La coordinatrice du CLVF invite, de ce fait, les autorités à soutenir les organisations de la société civile qui n’ont pas assez de moyens pour réussir la sensibilisation et la prise en charge des victimes de ces violences. “Nous attendons aussi qu’ils valorisent tout ce que nous sommes en train de faire sur le terrain, puisque les cibles sont les mêmes”, dit-elle.
Le Comité de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants (CLVF) a été créé en 1996. Il compte aujourd’hui dix-huit associations et ONG de défense et de promotion des droits humains, de la femme et des enfants.
Il dispose de douze antennes régionales à Diourbel, Thiès, Louga, Tambacounda, Matam, Fatick, Ziguinchor, Saint-Louis, Kédougou, Kolda et Kaolack, et des comités de quartier qui ont été installés dans quelques régions comme Dakar, Diourbel, Tambacounda, Kédougou et Matam. Le CLVF participe à plusieurs cadres de concertation sur des thématiques relatifs aux droits humains, notamment ceux des femmes et des filles. L’objectif général du CLVF est de contribuer à l’éradication de toutes les formes de violence faites aux femmes et aux enfants.
La vision du CLVF est d’être un réseau fort, dynamique et proactif au niveau national, régional et international, pour l’avènement d’une société de justice et d’égalité, d’équité, de sécurité et de paix durable.Rapporte Vipeoples .