À Kolda, être une femme urbaine ou rurale est loin d’être aussi facile que certains le pensent. Au cours d’un forum tenu dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’appui à l’entrepreneuriat féminin, des femmes venues des quatre coins de la commune de Kolda et du monde rural ont pu présenter leurs difficultés devant les autorités administratives et traditionnelles. Elles ont fait part de plusieurs obstacles qui freinent leur épanouissement au quotidien. Parmi ceux-ci, il y a l’accès à la terre.
“Nous les femmes productrices, nous voulons, pour lutter contre la pauvreté, jouer pleinement notre partition dans cette œuvre commune de développement de nos localités”, ont-elles fait savoir.
Elles regrettent d’autant plus ces difficultés d’accès à la terre, qu’elles sont plus investies dans le domaine de l’agriculture. Elles demandent ainsi aux autorités chargées de cette question de leur faciliter l’accès à la terre qui, selon elles, reste un droit dont elles veulent jouir partout dans la région.
De plus, elles ont réclamé des financements et des moyens de production pour développer leurs entreprises agricoles et avicoles, entre autres. D’autant que les femmes représentent 71,06 % de la main d’œuvre agricole formelle et informelle dans la région.
Les femmes du département de Médina Yoro Foula n’ont pas manqué d’exprimer leur amertume face aux promesses non tenues de l’État par rapport au bitumage de la boucle du Fouladou qui tarde à voir le jour.
“Il n’y a rien de plus pénible que de voir sa récolte pourrir à la maison, à cause du mauvais état de la route. On n’a pas pu l’écouler. Si les autorités veulent vraiment soutenir la femme rurale, elles devraient penser à aménager les routes qui relient notre département aux autres localités”, a indiqué Fatou Baldé leur porte-parole.
Une agricultrice engagée dans la culture de la pomme de terre. Ainsi, ces femmes pensent que leurs productions pourraient être plus conséquentes, si les prix des intrants agricoles et des engrais pouvaient être revus à la baisse, l’année prochaine. De plus, comme dans tout investissement, il serait bon de développer des mécanismes afin de permettre aux femmes rurales d’avoir plus facilement accès aux crédits financiers.
EnQuete
“Nous les femmes productrices, nous voulons, pour lutter contre la pauvreté, jouer pleinement notre partition dans cette œuvre commune de développement de nos localités”, ont-elles fait savoir.
Elles regrettent d’autant plus ces difficultés d’accès à la terre, qu’elles sont plus investies dans le domaine de l’agriculture. Elles demandent ainsi aux autorités chargées de cette question de leur faciliter l’accès à la terre qui, selon elles, reste un droit dont elles veulent jouir partout dans la région.
De plus, elles ont réclamé des financements et des moyens de production pour développer leurs entreprises agricoles et avicoles, entre autres. D’autant que les femmes représentent 71,06 % de la main d’œuvre agricole formelle et informelle dans la région.
Les femmes du département de Médina Yoro Foula n’ont pas manqué d’exprimer leur amertume face aux promesses non tenues de l’État par rapport au bitumage de la boucle du Fouladou qui tarde à voir le jour.
“Il n’y a rien de plus pénible que de voir sa récolte pourrir à la maison, à cause du mauvais état de la route. On n’a pas pu l’écouler. Si les autorités veulent vraiment soutenir la femme rurale, elles devraient penser à aménager les routes qui relient notre département aux autres localités”, a indiqué Fatou Baldé leur porte-parole.
Une agricultrice engagée dans la culture de la pomme de terre. Ainsi, ces femmes pensent que leurs productions pourraient être plus conséquentes, si les prix des intrants agricoles et des engrais pouvaient être revus à la baisse, l’année prochaine. De plus, comme dans tout investissement, il serait bon de développer des mécanismes afin de permettre aux femmes rurales d’avoir plus facilement accès aux crédits financiers.
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