« Dans les villages, à cause de la pauvreté, certains enfants sont victimes d’exploitation par leurs propres parents qui les retirent de l’école pour les obliger à travailler ou à mendier », a témoigné sous l'anonymat, hier, en marge de la semaine nationale des enfants, une mère de famille. Ce constat est partagé par un instituteur dans une école primaire de la place. « La mendicité et les enfants dans la rue sont des formes d’exploitation flagrantes des droits des enfants au Sénégal », a soutenu M. Aïdara.
Pourtant, le pays a mis en place un environnement juridique, institutionnel et légal « extrêmement » protecteur contre toutes les formes d’abus, d’exploitation et de violence. « Nous avons parachevé un cadre juridique, l’élaboration d’un projet de code de l’enfant qui apporte des réformes majeures sur leur protection. Aujourd’hui, nous allons résolument dans une dynamique de renforcement de tous ces acquis », a indiqué le Directeur des droits et de la protection des enfants et des groupes vulnérables. Niokhobaye Diouf affirme que le Sénégal dispose d’une stratégie nationale de protection de l’enfant qui prend en compte sans discrimination de l’ensemble des enfants dans le pays.
« Nous avons mis en place et développé une stratégie nationale de protection de l’enfant qui prend en compte divers aspects se basant sur les piliers comme la prévention, le renforcement et l’accès aux services sociaux de base », a développé le Directeur des droits des enfants. Il s’agit aussi de la prise en charge qui consiste à apporter des réponses à la situation critique des enfants notamment ceux de la rue, mais aussi de développer des stratégies de promotion de ces droits pour une plus grande conscientisation des populations en vue de changement de comportement social, positif et durable.
La stratégie nationale qui vise l’éradication de la mendicité devait s’étaler sur trois ans. « Bientôt, nous allons aborder la première phase qui consiste à développer un plan d’actions de retrait d’urgence des enfants de la rue. Ce plan d’actions va démarrer peut-être dans un mois et consistera dans un premier temps à retirer tous les enfants de la rue et à les mettre progressivement dans les structures publiques qui ont des centres d’accueil », explique M. Diouf. Il envisage également la possibilité de faire retourner les enfants sénégalais dans leurs familles et ceux venant de l’étranger dans leurs pays d’origine. « Ce travail sera accompagné d’un dispositif d’accompagnement des familles pour renforcer leurs capacités dans la prise en charge des enfants », fait savoir le Directeur des droits des enfants qui indique que l’autre aspect consistera à mettre en place une communication impliquant les acteurs religieux, sociaux, la société civile et tous les acteurs communautaires pour un changement de comportement afin que le respect des droits de l’enfant soit la norme et non plus l’exception.
Le Quotidien
Pourtant, le pays a mis en place un environnement juridique, institutionnel et légal « extrêmement » protecteur contre toutes les formes d’abus, d’exploitation et de violence. « Nous avons parachevé un cadre juridique, l’élaboration d’un projet de code de l’enfant qui apporte des réformes majeures sur leur protection. Aujourd’hui, nous allons résolument dans une dynamique de renforcement de tous ces acquis », a indiqué le Directeur des droits et de la protection des enfants et des groupes vulnérables. Niokhobaye Diouf affirme que le Sénégal dispose d’une stratégie nationale de protection de l’enfant qui prend en compte sans discrimination de l’ensemble des enfants dans le pays.
« Nous avons mis en place et développé une stratégie nationale de protection de l’enfant qui prend en compte divers aspects se basant sur les piliers comme la prévention, le renforcement et l’accès aux services sociaux de base », a développé le Directeur des droits des enfants. Il s’agit aussi de la prise en charge qui consiste à apporter des réponses à la situation critique des enfants notamment ceux de la rue, mais aussi de développer des stratégies de promotion de ces droits pour une plus grande conscientisation des populations en vue de changement de comportement social, positif et durable.
La stratégie nationale qui vise l’éradication de la mendicité devait s’étaler sur trois ans. « Bientôt, nous allons aborder la première phase qui consiste à développer un plan d’actions de retrait d’urgence des enfants de la rue. Ce plan d’actions va démarrer peut-être dans un mois et consistera dans un premier temps à retirer tous les enfants de la rue et à les mettre progressivement dans les structures publiques qui ont des centres d’accueil », explique M. Diouf. Il envisage également la possibilité de faire retourner les enfants sénégalais dans leurs familles et ceux venant de l’étranger dans leurs pays d’origine. « Ce travail sera accompagné d’un dispositif d’accompagnement des familles pour renforcer leurs capacités dans la prise en charge des enfants », fait savoir le Directeur des droits des enfants qui indique que l’autre aspect consistera à mettre en place une communication impliquant les acteurs religieux, sociaux, la société civile et tous les acteurs communautaires pour un changement de comportement afin que le respect des droits de l’enfant soit la norme et non plus l’exception.
Le Quotidien