Selon un communiqué de presse de l’institution, en Afrique de l’Ouest, quelque quatre millions de personnes vont bénéficier d’un nouveau programme régional multi-phase qui viendra compléter et intensifier les actions en cours pour réduire l’insécurité alimentaire et améliorer la résilience des systèmes alimentaires.
«Le Programme de résilience des systèmes alimentaires (Fsrp selon son acronyme anglais) a été approuvé aujourd’hui par le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale, pour un montant total de 570 millions de dollars financés par l’Association internationale de développement (Ida) », lit-on dans le document.
La première phase du programme, dotée d’un budget de 330 millions de dollars, réunit quatre pays – le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Togo – et trois organisations régionales : la Cedeao, le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (Cilss) et le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf). Ces partenaires vont mettre en œuvre un programme qui permettra d’accroître la productivité agricole grâce des pratiques climato-intelligentes, de promouvoir les chaînes de valeur et le commerce intra-régional et de renforcer les capacités régionales de gestion des risques agricoles.
« En investissant dans ces domaines et en ciblant des territoires prioritaires et des chaînes de valeur d’envergure régionale, le programme applique une démarche systémique pour stimuler les cycles vertueux de croissance et mettre fin au schéma classique choc-redressement-choc », explique Chakib Jenane, chef de service au pôle mondial d’expertise en agriculture et pratiques alimentaires de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale.
Selon Jean-Claude Kassi Brou, président de la Commission de la Cedeao, il est plus efficace d’assurer la prévention et la gestion des crises alimentaires au niveau régional pour atténuer, diversifier et transférer les risques de production et permettre des économies d’échelle. Ce programme favorise à son avis, une plus grande coopération pour garantir la sécurité alimentaire, aujourd’hui et dans le futur, au bénéfice des populations de la Cedeao.
Outre la modernisation des systèmes régionaux de prévention et de gestion des crises alimentaires, les pays du Fsrp et les institutions régionales coopéreront pour renforcer la mutualisation des services d’information agricole et hydrométéorologique, afin qu’ils soient plus accessibles et utiles aux décideurs, agriculteurs, éleveurs et autres acteurs des systèmes alimentaires de la sous-région.
« Ce nouveau programme est conçu de manière à obtenir un impact régional et des progrès de résilience du système alimentaire plus importants que ceux qui pourraient découler de plusieurs investissements nationaux isolés, précise Boutheina Guermazi, directrice Intégration régionale pour l’Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à la Banque mondiale.
Adou FAYE
«Le Programme de résilience des systèmes alimentaires (Fsrp selon son acronyme anglais) a été approuvé aujourd’hui par le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale, pour un montant total de 570 millions de dollars financés par l’Association internationale de développement (Ida) », lit-on dans le document.
La première phase du programme, dotée d’un budget de 330 millions de dollars, réunit quatre pays – le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Togo – et trois organisations régionales : la Cedeao, le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (Cilss) et le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf). Ces partenaires vont mettre en œuvre un programme qui permettra d’accroître la productivité agricole grâce des pratiques climato-intelligentes, de promouvoir les chaînes de valeur et le commerce intra-régional et de renforcer les capacités régionales de gestion des risques agricoles.
« En investissant dans ces domaines et en ciblant des territoires prioritaires et des chaînes de valeur d’envergure régionale, le programme applique une démarche systémique pour stimuler les cycles vertueux de croissance et mettre fin au schéma classique choc-redressement-choc », explique Chakib Jenane, chef de service au pôle mondial d’expertise en agriculture et pratiques alimentaires de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale.
Selon Jean-Claude Kassi Brou, président de la Commission de la Cedeao, il est plus efficace d’assurer la prévention et la gestion des crises alimentaires au niveau régional pour atténuer, diversifier et transférer les risques de production et permettre des économies d’échelle. Ce programme favorise à son avis, une plus grande coopération pour garantir la sécurité alimentaire, aujourd’hui et dans le futur, au bénéfice des populations de la Cedeao.
Outre la modernisation des systèmes régionaux de prévention et de gestion des crises alimentaires, les pays du Fsrp et les institutions régionales coopéreront pour renforcer la mutualisation des services d’information agricole et hydrométéorologique, afin qu’ils soient plus accessibles et utiles aux décideurs, agriculteurs, éleveurs et autres acteurs des systèmes alimentaires de la sous-région.
« Ce nouveau programme est conçu de manière à obtenir un impact régional et des progrès de résilience du système alimentaire plus importants que ceux qui pourraient découler de plusieurs investissements nationaux isolés, précise Boutheina Guermazi, directrice Intégration régionale pour l’Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à la Banque mondiale.
Adou FAYE
Source : https://www.lejecos.com/Lutte-contre-l-insecurite-...