Jusqu’à une époque récente rappelle « Le Témoin » quotidien, le marché dakarois de la fripe ne se limitait qu’aux vêtements et chaussures usagés importés d’Europe ou d’Amérique. De même que la pharmacie avec ses médicaments de la rue. Aujourd’hui, pharmaciens de la rue, fripiers et brocanteurs, ont empiété sur le domaine de l’optique avec l’arrivée des verres ophtalmologiques dites « werrou-myopes ».
Tenez ! Vendredi 11 septembre dernier, Sandaga grouille de monde. Et précisément sur l’avenue Petersen angle Blaise Diagne. Soudain, une voix sonorisée s’élève « Werrou myope téeméer !!! (Verres optiques 500 cfa l’unité) » s’exclame-t-il en boucle. L’endroit indiqué n’est rien d’autre qu’un étal en bois rempli de lunettes usées ou d’occasion de toutes sortes. Tous les degrés de myopie ou de correction confondus ! De très nombreux clients entourent l’opticien ayant pignon sur trottoir. Comme chez les fripiers de Colobane, chacun, ici à Sandaga, se précipite pour dénicher les montures adaptées à sa vue. Un miroir et un livre de lecture suffisent comme plateau technique pour que le tour soit joué !
LeTémoin
Tenez ! Vendredi 11 septembre dernier, Sandaga grouille de monde. Et précisément sur l’avenue Petersen angle Blaise Diagne. Soudain, une voix sonorisée s’élève « Werrou myope téeméer !!! (Verres optiques 500 cfa l’unité) » s’exclame-t-il en boucle. L’endroit indiqué n’est rien d’autre qu’un étal en bois rempli de lunettes usées ou d’occasion de toutes sortes. Tous les degrés de myopie ou de correction confondus ! De très nombreux clients entourent l’opticien ayant pignon sur trottoir. Comme chez les fripiers de Colobane, chacun, ici à Sandaga, se précipite pour dénicher les montures adaptées à sa vue. Un miroir et un livre de lecture suffisent comme plateau technique pour que le tour soit joué !
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