"Depuis le 1er janvier 2016 jusqu'au mois de juillet 2016, M. Amadou Moustapha Sy n'a pas payé les loyers de la villa qu'il occupait avec sa famille. Il reste bel et bien débiteur d'une somme de 17,15 millions de F Cfa. La procédure engagée contre lui a été longue, il a pris un avocat qui l'a accompagné dans ce procès. Aucune histoire de hausse de loyer, ni de travaux n'a été soulevée tout au long de cette procédure qui s'est terminée par une ordonnance d'expulsion n°1264 du 14 avril 2016 constant le défaut des paiement des loyers et résiliant le contrat de bail de la villa et posant l'obligation de payer les loyers dus. Face à cette décision de justice, M. Sy s'est-il exécuté, a-t-il respecté cette décision en payant les loyers dus et en quittant la villa ?", s'est interrogée Mme Habré dans les colonnes du journal Libération, au lendemain de la sortie du beau fils de Moustapha Niasse.
Poursuivant, cette dernière répond à sa propre interrogation, preuves à l'appui : "Non, pas du tout, il a gagné un recours sur difficultés et dit au juge que si on l'expulsait, cela toucherait à sa dignité. Voila le seul et unique argument soulevé par M. Sy pour justifier son refus de quitter la villa et de payer les loyers dus. De quelle dignité parle-t-il étant donné qu'il refuse avec force arrogance de payer les loyers d'une résidence qu'il a occupée avec sa famille ? Une seconde décision de justice est arrivée, c'est une ordonnance statuant sur le référé et portant le N° 419 du 30/05/2016 et exigeant, à nouveau, l'expulsion sans délais et sans autre référé de M. Sy. Ce ne sont donc pas des affirmations gratuites, les propositions de M. Sy sont matérialisées à travers deux ordonnances judiciaires qui ont résumé très clairement le contentieux qui portait sur des loyers, encore moins de proposition de vente de cette villa".
Poursuivant, cette dernière répond à sa propre interrogation, preuves à l'appui : "Non, pas du tout, il a gagné un recours sur difficultés et dit au juge que si on l'expulsait, cela toucherait à sa dignité. Voila le seul et unique argument soulevé par M. Sy pour justifier son refus de quitter la villa et de payer les loyers dus. De quelle dignité parle-t-il étant donné qu'il refuse avec force arrogance de payer les loyers d'une résidence qu'il a occupée avec sa famille ? Une seconde décision de justice est arrivée, c'est une ordonnance statuant sur le référé et portant le N° 419 du 30/05/2016 et exigeant, à nouveau, l'expulsion sans délais et sans autre référé de M. Sy. Ce ne sont donc pas des affirmations gratuites, les propositions de M. Sy sont matérialisées à travers deux ordonnances judiciaires qui ont résumé très clairement le contentieux qui portait sur des loyers, encore moins de proposition de vente de cette villa".