S’étant absentée du domicile conjugal pour suivre le téléfilm «Wiri-Wiri», M. Wade a été sévèrement corrigée par son mari. La victime, un bras cassé, a porté plainte contre son bourreau qui a été condamné hier, par le Tribunal de Louga, à un an ferme.
Marié à deux épouses et père d’une huitaine d’enfants, le commerçant Mame Gor Diagne a été attrait hier, devant la barre du Tribunal de grande instance de Louga. Poursuivi pour Coups et blessures volontaires (Cbv) ayant entraîné une Incapacité temporaire de travail (Itt) de 20 jours et détention de chanvre indien en vue d’une consommation personnelle, le prévenu, la trentaine bien sonnée, a fait face à sa première épouse qui avait porté plainte contre lui à la Brigade mixte de Louga. En effet, la partie civile qui portait toujours les stigmates de la violence dont elle a fait l’objet, ne cessait de lever comme un trophée de guerre, son bras droit sous plâtre.
Interrogée sur ses raisons à attraire son mari devant la barre, M. Wade, visiblement peinée, a enfoncé le clou : « Mon mari est très violent. Tous les soirs, quand il rentre à la maison, il s’acharne sur moi. La fois passée, quand il est revenu de la ville de Louga, vers 22 heures, il ne m’avait pas trouvée à la maison, car j’étais partie suivre le téléfilm «Wiri-Wiri». Dès que j’ai franchi le seuil de ma chambre, il s’est mis à me crier dessus. N’en pouvant plus, je suis repartie chez des voisins, attendant qu’il dorme pour regagner le lit conjugal.
Malheureusement pour moi, quelques heures après que je me suis couchée, il s’est réveillé vers 3 heures et m’a demandé où se trouve la lampe-torche. Quand je lui ai dit que je ne l’ai pas vue, il s’est de nouveau rué sur moi. Pour éviter qu’il me frappe, j’ai voulu sortir de la chambre et aller passer la nuit ailleurs, mais il m’a retenue, puis s’armant d’une chaîne de moto, s’est mis à me battre sans retenue. Pour me défendre, j’ai empoignée de toutes mes forces ses parties intimes. Il m’a fait une prise, j’ai chuté de tout mon poids, me retrouvant avec un bras cassé. Après m’être rendue à l’hôpital où un certificat médical attestant une Itt de 20 jours m’a été délivré, j’ai, munie de ce document, porté plainte contre lui à la gendarmerie.» Ses graves accusations ont été balayées d’un revers de la main par le prévenu, selon qui, sa femme voulait le tuer en empoignant atrocement ses parties intimes et que c’est dans un instinct de survie, qu’il lui a fait une prise. «Ce jour-là , quand je suis revenu de mon lieu de travail, au lieu de me servir à manger, elle est allée suivre le téléfilm «Wiri-Wiri».
« D’ailleurs, j’ai même appelé son grand frère pour me plaindre», dira-t-il. Relancé par le Procureur, à l’appui, une photo attestant la vilaine blessure de sa femme, le prévenu a minimisé : « Elle s’est juste blessée au doigt, moi je me suis retrouvé avec plusieurs morsures au corps.» Optant pour la dénégation systématique, le commerçant sur qui, a été trouvé un cornet de chanvre indien, dira que la drogue était dans la chambre de sa femme.
Il ne convaincra pas le Parquet qui requerra une peine de deux ans. Rendant son verdict, le Tribunal a condamné Mame Gor Diagne, en détention depuis le 25 juin dernier, à un an ferme, en plus d’une amende de 300 000 FCfa à verser à sa femme, à titre de dommages et intérêts. Celle-ci avait réclamé un million de nos francs.
Auteur : L’Observateur
Marié à deux épouses et père d’une huitaine d’enfants, le commerçant Mame Gor Diagne a été attrait hier, devant la barre du Tribunal de grande instance de Louga. Poursuivi pour Coups et blessures volontaires (Cbv) ayant entraîné une Incapacité temporaire de travail (Itt) de 20 jours et détention de chanvre indien en vue d’une consommation personnelle, le prévenu, la trentaine bien sonnée, a fait face à sa première épouse qui avait porté plainte contre lui à la Brigade mixte de Louga. En effet, la partie civile qui portait toujours les stigmates de la violence dont elle a fait l’objet, ne cessait de lever comme un trophée de guerre, son bras droit sous plâtre.
Interrogée sur ses raisons à attraire son mari devant la barre, M. Wade, visiblement peinée, a enfoncé le clou : « Mon mari est très violent. Tous les soirs, quand il rentre à la maison, il s’acharne sur moi. La fois passée, quand il est revenu de la ville de Louga, vers 22 heures, il ne m’avait pas trouvée à la maison, car j’étais partie suivre le téléfilm «Wiri-Wiri». Dès que j’ai franchi le seuil de ma chambre, il s’est mis à me crier dessus. N’en pouvant plus, je suis repartie chez des voisins, attendant qu’il dorme pour regagner le lit conjugal.
Malheureusement pour moi, quelques heures après que je me suis couchée, il s’est réveillé vers 3 heures et m’a demandé où se trouve la lampe-torche. Quand je lui ai dit que je ne l’ai pas vue, il s’est de nouveau rué sur moi. Pour éviter qu’il me frappe, j’ai voulu sortir de la chambre et aller passer la nuit ailleurs, mais il m’a retenue, puis s’armant d’une chaîne de moto, s’est mis à me battre sans retenue. Pour me défendre, j’ai empoignée de toutes mes forces ses parties intimes. Il m’a fait une prise, j’ai chuté de tout mon poids, me retrouvant avec un bras cassé. Après m’être rendue à l’hôpital où un certificat médical attestant une Itt de 20 jours m’a été délivré, j’ai, munie de ce document, porté plainte contre lui à la gendarmerie.» Ses graves accusations ont été balayées d’un revers de la main par le prévenu, selon qui, sa femme voulait le tuer en empoignant atrocement ses parties intimes et que c’est dans un instinct de survie, qu’il lui a fait une prise. «Ce jour-là , quand je suis revenu de mon lieu de travail, au lieu de me servir à manger, elle est allée suivre le téléfilm «Wiri-Wiri».
« D’ailleurs, j’ai même appelé son grand frère pour me plaindre», dira-t-il. Relancé par le Procureur, à l’appui, une photo attestant la vilaine blessure de sa femme, le prévenu a minimisé : « Elle s’est juste blessée au doigt, moi je me suis retrouvé avec plusieurs morsures au corps.» Optant pour la dénégation systématique, le commerçant sur qui, a été trouvé un cornet de chanvre indien, dira que la drogue était dans la chambre de sa femme.
Il ne convaincra pas le Parquet qui requerra une peine de deux ans. Rendant son verdict, le Tribunal a condamné Mame Gor Diagne, en détention depuis le 25 juin dernier, à un an ferme, en plus d’une amende de 300 000 FCfa à verser à sa femme, à titre de dommages et intérêts. Celle-ci avait réclamé un million de nos francs.
Auteur : L’Observateur