Interrogée, une porte-parole du ministère britannique de l'Environnement a confirmé la publication d'un plan en ce sens sans vouloir en dévoiler les détails précis. L'objectif est de réduire la pollution au dioxyde d'azote ou NO2, produit en particulier par les voitures et camions.
Le Royaume-Uni figure parmi les cinq pays mis en garde en février par la Commission européenne pour la qualité de leur air, avec la France et l'Allemagne. Selon des chiffres officiels, la pollution de l'air tue plus de 40.000 personnes par an dans le pays et provoque une épidémie de maladies respiratoires, en particulier chez les jeunes enfants. Cette décision va intervenir trois semaines après une annonce similaire de la France.
Face à ce constat et saisie par une organisation de défense de l'environnement, la Haute Cour de Londres avait intimé l'an dernier au gouvernement de revoir sa copie concernant les objectifs à atteindre.
Une première version du plan avait été publiée en mai, rédigée conjointement par le ministère de l'Environnement et le ministère des Transports. Il proposait de développer les "zones air propres", à l'entrée desquelles les véhicules ne respectant pas certains standards anti-pollution seraient taxés.
Cette première version proposait également d'équiper les bus et poids lourds de nouvelles générations de pots catalytiques, et les taxis de moteurs fonctionnant au gaz de pétrole liquéfié (GPL). Les subventions à l'achat de véhicules électriques seraient étendues, et un programme ciblé de primes à la casse serait mis en place.
Le maire de Londres Sadiq Khan a aussi décidé de prendre le taureau par les cornes et a annoncé en avril la création d'une zone à ultra basse émission (Ulez) à partir de 2019, après l'introduction d'une nouvelle taxe de 10 livres (11,7 euros) imposée à partir d'octobre aux voitures datant d'avant 2006 pour circuler dans le centre de Londres. Il a aussi annoncé le retrait progressif des bus et taxis roulant au diesel -carburant qui émet trois fois plus de NO2 que l'essence.
Le Royaume-Uni figure parmi les cinq pays mis en garde en février par la Commission européenne pour la qualité de leur air, avec la France et l'Allemagne. Selon des chiffres officiels, la pollution de l'air tue plus de 40.000 personnes par an dans le pays et provoque une épidémie de maladies respiratoires, en particulier chez les jeunes enfants. Cette décision va intervenir trois semaines après une annonce similaire de la France.
Face à ce constat et saisie par une organisation de défense de l'environnement, la Haute Cour de Londres avait intimé l'an dernier au gouvernement de revoir sa copie concernant les objectifs à atteindre.
Une première version du plan avait été publiée en mai, rédigée conjointement par le ministère de l'Environnement et le ministère des Transports. Il proposait de développer les "zones air propres", à l'entrée desquelles les véhicules ne respectant pas certains standards anti-pollution seraient taxés.
Cette première version proposait également d'équiper les bus et poids lourds de nouvelles générations de pots catalytiques, et les taxis de moteurs fonctionnant au gaz de pétrole liquéfié (GPL). Les subventions à l'achat de véhicules électriques seraient étendues, et un programme ciblé de primes à la casse serait mis en place.
Le maire de Londres Sadiq Khan a aussi décidé de prendre le taureau par les cornes et a annoncé en avril la création d'une zone à ultra basse émission (Ulez) à partir de 2019, après l'introduction d'une nouvelle taxe de 10 livres (11,7 euros) imposée à partir d'octobre aux voitures datant d'avant 2006 pour circuler dans le centre de Londres. Il a aussi annoncé le retrait progressif des bus et taxis roulant au diesel -carburant qui émet trois fois plus de NO2 que l'essence.