Le torchon brûle entre les autorités municipales et les jeunes de Cas-cas. En effet, ces derniers accusent le député-maire Demba Bâ et son équipe municipale, d’avoir permis à un promoteur privé l’installation d’une station d’essence sur le site du centre de santé et du collège.
Pis, disent-ils, le maire refuse de leur fournir une copie de la délibération concernant le site qui servira de station d’essence. «Les faits remontent au mois de juillet 2021. Le sous-préfet, qui a approuvé la décision, a été affecté. C’est pourquoi nous avions arrêté notre combat en attendant l’installation du nouveau sous-préfet qui, d’ailleurs, menait une médiation. Mais à notre grande surprise, le préfet de Podor, en compagnie de l’investisseur privé et du sous-préfet de Cas-cas, M. Oumar Sy, se sont rendus sur le site sans convier aucun membre du collectif. Même le chef du village n’était pas au courant», souffle au bout du fil l’un des membres du collectif, qui accuse le sous-préfet de jouer un double jeu dans ce dossier.
« On ne peut pas comprendre l’attitude du sous-préfet, car il sait bel et bien que le maire est dans l’illégalité, en refusant de fournir une copie de délibération. D’autant que l’Etat est une continuité ; il doit gérer le dossier en réunissant toutes les deux parties sur la table de négociation et surtout, revoir les termes de l’accord», peste notre source. Pis, poursuit notre interlocuteur, les maçons sont logés dans le centre de santé. «On se demande ce qui se cache derrière tout cela. Nous demandons au promoteur d’arrêter les travaux, en attendant que le problème soit réglé», ajoute notre source.
Outre le manque de consentement dans l’affaire, les membres du collectif dénoncent par ailleurs, le non-respect des termes du contrat, notamment de la Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE). A les en croire, le promoteur avait promis en retour, la clôture du collège et non de la devanture. «Nous rappelons que nous ne sommes pas contre ce projet mais nous voulons savoir d’abord sur quelle base est signé ce contrat. Est-ce que le propriétaire a acheté le site ou pas ? Qui a encaissé l’argent et combien il a encaissé ? C’est pourquoi nous comptons ester en justice contre toutes les personnes impliquées dans ce dossier, pour qu’elles répondent à ces interrogations», tonne-t-il amèrement.
«Je me suis implique pour juste aider les jeunes»
Accusé de complicité, le sous-préfet de Cas-cas, Oumar Sy, balaie d’un revers de main les accusations des jeunes. Il rappelle en effet qu’il a hérité d’un dossier qui a été déjà approuvé par son prédécesseur. «Ce dossier est derrière moi ; je me suis impliqué pour juste aider les jeunes à avoir au moins quelque chose dans la Rse, notamment des emplois. C’est pourquoi je les ai reçus plusieurs fois dans mon bureau», se dédouane le sous-préfet, avant de préciser que le préfet de Podor était venu à Cas-cas dans le cadre d’une visite professionnelle. «Il m’a informé qu’il viendra à Cas-cas, et il a visité le site. D’ailleurs je ne suis pas tenu d’informer les membres du collectif de cette visite. Si je devais le faire, j’informerais au moins le chef de village», affirme le sous-préfet de Cas-cas, Oumar Sy.
Pis, disent-ils, le maire refuse de leur fournir une copie de la délibération concernant le site qui servira de station d’essence. «Les faits remontent au mois de juillet 2021. Le sous-préfet, qui a approuvé la décision, a été affecté. C’est pourquoi nous avions arrêté notre combat en attendant l’installation du nouveau sous-préfet qui, d’ailleurs, menait une médiation. Mais à notre grande surprise, le préfet de Podor, en compagnie de l’investisseur privé et du sous-préfet de Cas-cas, M. Oumar Sy, se sont rendus sur le site sans convier aucun membre du collectif. Même le chef du village n’était pas au courant», souffle au bout du fil l’un des membres du collectif, qui accuse le sous-préfet de jouer un double jeu dans ce dossier.
« On ne peut pas comprendre l’attitude du sous-préfet, car il sait bel et bien que le maire est dans l’illégalité, en refusant de fournir une copie de délibération. D’autant que l’Etat est une continuité ; il doit gérer le dossier en réunissant toutes les deux parties sur la table de négociation et surtout, revoir les termes de l’accord», peste notre source. Pis, poursuit notre interlocuteur, les maçons sont logés dans le centre de santé. «On se demande ce qui se cache derrière tout cela. Nous demandons au promoteur d’arrêter les travaux, en attendant que le problème soit réglé», ajoute notre source.
Outre le manque de consentement dans l’affaire, les membres du collectif dénoncent par ailleurs, le non-respect des termes du contrat, notamment de la Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE). A les en croire, le promoteur avait promis en retour, la clôture du collège et non de la devanture. «Nous rappelons que nous ne sommes pas contre ce projet mais nous voulons savoir d’abord sur quelle base est signé ce contrat. Est-ce que le propriétaire a acheté le site ou pas ? Qui a encaissé l’argent et combien il a encaissé ? C’est pourquoi nous comptons ester en justice contre toutes les personnes impliquées dans ce dossier, pour qu’elles répondent à ces interrogations», tonne-t-il amèrement.
«Je me suis implique pour juste aider les jeunes»
Accusé de complicité, le sous-préfet de Cas-cas, Oumar Sy, balaie d’un revers de main les accusations des jeunes. Il rappelle en effet qu’il a hérité d’un dossier qui a été déjà approuvé par son prédécesseur. «Ce dossier est derrière moi ; je me suis impliqué pour juste aider les jeunes à avoir au moins quelque chose dans la Rse, notamment des emplois. C’est pourquoi je les ai reçus plusieurs fois dans mon bureau», se dédouane le sous-préfet, avant de préciser que le préfet de Podor était venu à Cas-cas dans le cadre d’une visite professionnelle. «Il m’a informé qu’il viendra à Cas-cas, et il a visité le site. D’ailleurs je ne suis pas tenu d’informer les membres du collectif de cette visite. Si je devais le faire, j’informerais au moins le chef de village», affirme le sous-préfet de Cas-cas, Oumar Sy.