Depuis quelques jours, un litige foncier oppose des populations de la commune de Saint-Louis et une grande société nationale. Un énième litige qui empêche plus d'une vingtaine de chefs de famille du quartier Ndiolofène, de dormir à poings fermés. Ainsi, 23 familles ont reçu des sommations des services préfectoraux pour libérer, dans les meilleurs délais, les terrains occupés au bord de la digue de Ndiolofène, au profit de la société nationale Petrosen.
Des sommations que les propriétaires des parcelles jugent scandaleuses. Pour le collectif des victimes qui a fait à la presse, il n'est pas question de céder gratuitement les fruits de leur dur labeur, à qui que ce soit.
“Les autorités veulent nous imposer leur force. Mais il faudra passer sur nos cadavres pour occuper ces terrains. Certains d'entre nous ont acheté les parcelles, depuis plus de 20 ans. Les propriétaires ont investi tout ce qu'ils ont gagné pour disposer d’un toit. Et un bon matin, on nous sert un papier pour nous intimer l'ordre de vider les lieux comme des malpropres. Cela est inadmissible et nous ne l'accepterons jamais”, martèle le porte-parole du collectif, Babacar Fall. Très amers, les 23 chefs de famille ont également tiré à boulets rouges sur le directeur de Petrosen.
Selon eux, ce dernier et ses services n'ont aucun respect pour eux.
“Nous avons tous des actes de vente. Nous avons investi des millions pour loger nos familles. Malheureusement, sans aucune considération, les responsables de Petrosen nous proposent comme indemnisation une somme de 250 000 FCfa par famille. Pire, ils nous menacent de nous appliquer des pénalités de 50 000 FCfa par jour, si on refuse de s'exécuter dans les délais. Des menaces qui ne nous feront pas fléchir, parce que nous n'en voulons pas’’, fulmine Babacar Fall.
Le porte-parole du collectif des victimes interpelle le président de la République, avant que le problème ne dégénère. “Le maire n'a rien fait pour nous soutenir ou essayer de trouver un terrain d'entente. Depuis le début du problème, il brille par son absence et son silence troublant. Mais nous ne céderons pas. Puisqu'ils ne briseront pas nos rêves d'offrir des maisons à nos enfants”, déclare M. Fall.
Interrogé sur le litige foncier du quartier Ndiolofène, le préfet de Saint-Louis tempère et calme le jeu. Pour Modou Ndiaye, les négociations entre les différentes parties continuent pour un dénouement heureux. “Quoi qu'il arrive, force restera à la loi. Mais pour le moment, on est à l'étape de conciliation et certains chefs de famille auraient déjà signé un accord avec le directeur général de la Petrosen”, dit le préfet du département de Saint-Louis.
Des sommations que les propriétaires des parcelles jugent scandaleuses. Pour le collectif des victimes qui a fait à la presse, il n'est pas question de céder gratuitement les fruits de leur dur labeur, à qui que ce soit.
“Les autorités veulent nous imposer leur force. Mais il faudra passer sur nos cadavres pour occuper ces terrains. Certains d'entre nous ont acheté les parcelles, depuis plus de 20 ans. Les propriétaires ont investi tout ce qu'ils ont gagné pour disposer d’un toit. Et un bon matin, on nous sert un papier pour nous intimer l'ordre de vider les lieux comme des malpropres. Cela est inadmissible et nous ne l'accepterons jamais”, martèle le porte-parole du collectif, Babacar Fall. Très amers, les 23 chefs de famille ont également tiré à boulets rouges sur le directeur de Petrosen.
Selon eux, ce dernier et ses services n'ont aucun respect pour eux.
“Nous avons tous des actes de vente. Nous avons investi des millions pour loger nos familles. Malheureusement, sans aucune considération, les responsables de Petrosen nous proposent comme indemnisation une somme de 250 000 FCfa par famille. Pire, ils nous menacent de nous appliquer des pénalités de 50 000 FCfa par jour, si on refuse de s'exécuter dans les délais. Des menaces qui ne nous feront pas fléchir, parce que nous n'en voulons pas’’, fulmine Babacar Fall.
Le porte-parole du collectif des victimes interpelle le président de la République, avant que le problème ne dégénère. “Le maire n'a rien fait pour nous soutenir ou essayer de trouver un terrain d'entente. Depuis le début du problème, il brille par son absence et son silence troublant. Mais nous ne céderons pas. Puisqu'ils ne briseront pas nos rêves d'offrir des maisons à nos enfants”, déclare M. Fall.
Interrogé sur le litige foncier du quartier Ndiolofène, le préfet de Saint-Louis tempère et calme le jeu. Pour Modou Ndiaye, les négociations entre les différentes parties continuent pour un dénouement heureux. “Quoi qu'il arrive, force restera à la loi. Mais pour le moment, on est à l'étape de conciliation et certains chefs de famille auraient déjà signé un accord avec le directeur général de la Petrosen”, dit le préfet du département de Saint-Louis.