Regroupées au sein d’un collectif dénommé “Aar Sunu Dekkuway”, les populations des localités de Keur Massar Rufisque 1 ont bravé le chaud soleil pour dénoncer le litige qui risque de les faire perdre leur droit, si l’Etat continue de faire la sourde oreille. Les manifestants ne savent plus à quel responsable se vouer. Les populations de ces localités pointent du doigt la SN/HLM et un promoteur accusé d’être à l’origine de leur angoisse.
Les acquéreurs menacent de passer à la vitesse supérieure, dans leurs actions contre le promoteur immobilier qu’ils accusent de vouloir les exproprier avec du toc.
“Des individus malintentionnés, connus et identifiés, osent occuper des terrains légalement attribués par une structure de l’État, à savoir la SN/HLM, et appartenant à autrui, dans notre zone. C’est un impératif pour nous d’agir, de dénoncer ces agissements malsains, organisés par des fossoyeurs fonciers et combattre l’occupation arbitraire et illégale de nos terrains par ces derniers qui continuent nuitamment leurs forfaits”, déclare Édouard Gomez, leur porte-parole.
Une mère de famille, dans l’angoisse et la peur de perdre son terrain, de renchérir, pour solliciter l’intervention de l’Etat dans ce dossier qui perdure : «Nous sommes des mères de famille qui avons travaillé et fait des économies des années durant pour avoir un toit pour nos enfants. Et voilà qu’une personne, qui serait en connivence avec des autorités, tente de nous exproprier, alors que nous avons acquis nos parcelles au niveau de la SN/HLM qui est un démembrement de l’Etat. Nous sollicitons l’intervention du président de la République dans ce dossier», laisse entendre Mme Diaw.
Avant d’interpeller le chef de l’État pour qu’il décante cette situation, avant que l’irréparable ne se produise : “Monsieur le président, en tout état de cause, les victimes foncières préviennent les autorités des risques qu’elles courent, si elles ne prennent pas au sérieux les préoccupations des pauvres détenteurs de titres délivrés par la SN/HLM. Ainsi, nous nous réservons le droit de poursuivre nos manifestations pacifiques jusqu’à la satisfaction totale de nos revendications”, lance-t-elle.
Pour sa part, le coordonnateur du collectif se dit outré par cette situation, relevant qu’ils ont vidé toutes les voies de recours pour se faire entendre et que, maintenant, il ne reste que la confrontation. «Nous avons avisé toutes les autorités compétentes, à savoir le Gouverneur, le Préfet, etc. de la gravité de la situation afin d’éviter d’éventuelles confrontations. Ces individus malintentionnés, connus et identifiés, osent poser des actes pour tout simplement occuper des terrains légalement attribués par une structure de l’Etat», a soutenu Ndiaye Daara. Qui ajoute, dans la foulée : «cette inquiétude nous pousse à nous demander, même si la SICAP et la SN/HLM sont là pour accompagner les populations démunies à avoir accès aux logement sociaux, à quelle structure faire confiance pour s’engager dans un contrat de Bail ? Comme si ces personnes sont au-dessus de la loi», s’interroge ce dernier.
Enervé, il annonce que la prochaine étape sera rude pour ces promoteurs qui tenteront de mettre les pieds dans leur zone. Ces familles dénoncent ce qu’elles qualifient d’escroquerie organisée et se disent prêtes à y laisser la vie, pour protéger leurs maisons acquises en toute légalité
Sud quotidien
Les acquéreurs menacent de passer à la vitesse supérieure, dans leurs actions contre le promoteur immobilier qu’ils accusent de vouloir les exproprier avec du toc.
“Des individus malintentionnés, connus et identifiés, osent occuper des terrains légalement attribués par une structure de l’État, à savoir la SN/HLM, et appartenant à autrui, dans notre zone. C’est un impératif pour nous d’agir, de dénoncer ces agissements malsains, organisés par des fossoyeurs fonciers et combattre l’occupation arbitraire et illégale de nos terrains par ces derniers qui continuent nuitamment leurs forfaits”, déclare Édouard Gomez, leur porte-parole.
Une mère de famille, dans l’angoisse et la peur de perdre son terrain, de renchérir, pour solliciter l’intervention de l’Etat dans ce dossier qui perdure : «Nous sommes des mères de famille qui avons travaillé et fait des économies des années durant pour avoir un toit pour nos enfants. Et voilà qu’une personne, qui serait en connivence avec des autorités, tente de nous exproprier, alors que nous avons acquis nos parcelles au niveau de la SN/HLM qui est un démembrement de l’Etat. Nous sollicitons l’intervention du président de la République dans ce dossier», laisse entendre Mme Diaw.
Avant d’interpeller le chef de l’État pour qu’il décante cette situation, avant que l’irréparable ne se produise : “Monsieur le président, en tout état de cause, les victimes foncières préviennent les autorités des risques qu’elles courent, si elles ne prennent pas au sérieux les préoccupations des pauvres détenteurs de titres délivrés par la SN/HLM. Ainsi, nous nous réservons le droit de poursuivre nos manifestations pacifiques jusqu’à la satisfaction totale de nos revendications”, lance-t-elle.
Pour sa part, le coordonnateur du collectif se dit outré par cette situation, relevant qu’ils ont vidé toutes les voies de recours pour se faire entendre et que, maintenant, il ne reste que la confrontation. «Nous avons avisé toutes les autorités compétentes, à savoir le Gouverneur, le Préfet, etc. de la gravité de la situation afin d’éviter d’éventuelles confrontations. Ces individus malintentionnés, connus et identifiés, osent poser des actes pour tout simplement occuper des terrains légalement attribués par une structure de l’Etat», a soutenu Ndiaye Daara. Qui ajoute, dans la foulée : «cette inquiétude nous pousse à nous demander, même si la SICAP et la SN/HLM sont là pour accompagner les populations démunies à avoir accès aux logement sociaux, à quelle structure faire confiance pour s’engager dans un contrat de Bail ? Comme si ces personnes sont au-dessus de la loi», s’interroge ce dernier.
Enervé, il annonce que la prochaine étape sera rude pour ces promoteurs qui tenteront de mettre les pieds dans leur zone. Ces familles dénoncent ce qu’elles qualifient d’escroquerie organisée et se disent prêtes à y laisser la vie, pour protéger leurs maisons acquises en toute légalité
Sud quotidien