Trouvé au milieu du foirail de Dahra,Ismaïla Ka explique la présence de beaucoup de moutons par le problème de sécurité qui sévit à Dakar. C’est pourquoi, avance-t-il, les éleveurs ne veulent pas prendre le risque d’amener leur bétail à Dakar.
Balla Mbengue, la cinquantaine, éleveur de son état habitant à Tessékéré, abonde dans le même sens qu’Ismaïla. M. Mbengue déclare que contrairement aux années précédentes, il ne compte pas cette année aller à Rufisque craignant pour sa sécurité et celle de son bétail. Il a décidé de rester à Dahra. Les transporteurs expriment les mêmes inquiétudes.
Le sexagénaire Djiby Seck signale qu’à pareille époque, des dizaines de camions remplis de moutons étaient convoyés vers les grands centres alors qu’aujourd’hui, seul un nombre très réduit est convoyé, surtout les mercredis et jeudis. Pour le chauffeur Ibrahima venu de Touba Toul, seuls les horaires fixes sont en train de s’en sortir, alors que les autres sont là stationnés attendant désespérément.
Les véhicules de Sandiara et Ngoundiane ne sont même pas venus, par peur d’être rattrapés par des manifestations. Les éleveurs du département de Linguère peinent encore à écouler leurs moutons. Alors contrairement aux années passées où l’on spéculait souvent sur la disponibilité du mouton de Tabaski, cette année c’est l’absence d’acheteurs qui semble emporter le débat.
Au foirail de Linguère situé au Nord-Est de la commune, l’un des plus grands marchés fournisseurs de moutons, les clients se font désirer, malgré la présence massive de moutons en ce vendredi jour de marché hebdomadaire.
Trouvé en train de prendre son verre devant une vendeuse de thé, Abou Diallo, éleveur venu de la commune de Tessékéré, n’y est pas allé par quatre chemins pour exprimer son angoisse.
«Depuis ce matin, je suis là devant mes moutons sous la chaleur sans voir de clients et les rares qui viennent ne font que marchander», se lamente-t-il. Ses inquiétudes sont partagées par Mamadou Abdoulaye Dabo qui a tout de même pris le risque de quitter Thiès pour rallier Linguère afin de s’approvisionner en moutons de Tabaski
Balla Mbengue, la cinquantaine, éleveur de son état habitant à Tessékéré, abonde dans le même sens qu’Ismaïla. M. Mbengue déclare que contrairement aux années précédentes, il ne compte pas cette année aller à Rufisque craignant pour sa sécurité et celle de son bétail. Il a décidé de rester à Dahra. Les transporteurs expriment les mêmes inquiétudes.
Le sexagénaire Djiby Seck signale qu’à pareille époque, des dizaines de camions remplis de moutons étaient convoyés vers les grands centres alors qu’aujourd’hui, seul un nombre très réduit est convoyé, surtout les mercredis et jeudis. Pour le chauffeur Ibrahima venu de Touba Toul, seuls les horaires fixes sont en train de s’en sortir, alors que les autres sont là stationnés attendant désespérément.
Les véhicules de Sandiara et Ngoundiane ne sont même pas venus, par peur d’être rattrapés par des manifestations. Les éleveurs du département de Linguère peinent encore à écouler leurs moutons. Alors contrairement aux années passées où l’on spéculait souvent sur la disponibilité du mouton de Tabaski, cette année c’est l’absence d’acheteurs qui semble emporter le débat.
Au foirail de Linguère situé au Nord-Est de la commune, l’un des plus grands marchés fournisseurs de moutons, les clients se font désirer, malgré la présence massive de moutons en ce vendredi jour de marché hebdomadaire.
Trouvé en train de prendre son verre devant une vendeuse de thé, Abou Diallo, éleveur venu de la commune de Tessékéré, n’y est pas allé par quatre chemins pour exprimer son angoisse.
«Depuis ce matin, je suis là devant mes moutons sous la chaleur sans voir de clients et les rares qui viennent ne font que marchander», se lamente-t-il. Ses inquiétudes sont partagées par Mamadou Abdoulaye Dabo qui a tout de même pris le risque de quitter Thiès pour rallier Linguère afin de s’approvisionner en moutons de Tabaski