Invitée sur le plateau de l’émission politique “Élysée 2022" (France 2), Marine Le Pen a été longuement interrogée sur ses relations avec la Russie et son admiration pour Vladimir Poutine. L’échange avec Anne-Sophie Lapix a été pour le moins tendu, à un peu plus d’un mois du premier tour de l’élection présidentielle...
Le 10 avril prochain, les Français seront appelés aux urnes à l’occasion du premier tour de l’élection présidentielle. Le compte à rebours a commencé pour les candidats, les débats s’enchaînent et la tension est palpable, surtout sur le volet russe. Questionnée sur son “admiration” supposée pour Vladimir Poutine, Marine Le Pen a tenté de se justifier, relate France info, et démenti toute “fascination” pour le dirigeant autoritaire aux côtés duquel elle a notamment posé fièrement il y a quelques années. Elle se refuse toutefois de le qualifier de “dictateur”: “Je ne m’autoriserais pas à utiliser ce vocabulaire. Pour qu’il y ait une issue diplomatique, il ne faut insulter personne, il ne faut humilier personne, il ne faut mépriser personne”, a-t-elle défendu.
Une question “insupportable”
Une question d’Anne-Sophie Lapix a mis le feu aux poudres quand la journaliste a évoqué un “soupçon “ de dépendance du Rassemblement national à l’égard de Moscou en raison de l’emprunt de 8 millions d’euros contracté par le parti auprès d’une banque privée russe en 2014: “Comment revendique-t-on son indépendance quand on doit 8 millions aux amis de Poutine?”, a-t-elle demandé. Marine Le Pen n’a pu contenir son profond agacement: “Votre question est insupportable. Je vous le dis, elle est insupportable parce qu’elle sous-entend des choses qui touchent directement à mon honneur et à ma considération”, a-t-elle dénoncé d’emblée, avant de justifier ce choix, en dernier recours, suite au refus systématique de toutes les banques françaises et européennes. “Quand on met en cause l’indépendance d’un dirigeant politique patriote comme je le suis, je trouve ça infamant”, a-t-elle ajouté. Rapporte Vipeoples .