« Al Bunyan al Marsous » est à sa phase finale. C’est du moins ce que prétend le pôle média de l’opération qui a été lancée à la mi-mai pour déloger les djihadistes de l’Etat islamique de leur fief libyen, Syrte, qu’ils contrôlaient entièrement depuis juin 2015. De plain-pied dans cette ville située à 450 km à l’est de Tripoli, depuis le 09 juin dernier, les milices favorables au gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par l’Organisation des nations unies (Onu) acculent les combattants de l’Ei qui ne contrôleraient, aujourd’hui, qu’une zone de 20 km2 alors qu’il n’y a pas longtemps, ils dictaient leur loi à Ben Jawad, à Nofilia (à l’est de Syrte), à Qasr Abu Hadi (au sud) ou encore Abu Grein (à l’ouest).
Quoi que ralentie par la guerre peu conventionnelle que leur mènent les derniers remparts de l’EI à Syrte, qui multiplient les attentats-suicide et utiliseraient les populations civiles comme boucliers humains, les forces pro-GNA sont convaincues que ces derniers sont en train de vivre leurs dernières heures en Libye. Selon des sources sécuritaires de l’opération Bunyan Al Marsous, les djihadistes, qui étaient estimés à 2000, ne sont plus que 650 à se battre dans le quartier résidentiel situé au centre-nord et résistent encore grâce aux tireurs d’élite perchés sur les toits des immeubles faisant florès dans la zone.
Mais, cette déculottée de l’EI qui se dessine en Libye va certainement soulager les autorités sénégalaises qui ne cachaient pas leur inquiétude suite à la révélation de la présence de Sénégalais, une trentaine, dans les rangs de l’organisation terroriste. Un ministre confiait à Jeuneafrique.com, repris par buzz.sn, qu’ils constituent une réelle menace pour la sécurité du Sénégal. Et il faut croire qu’il n’a pas tort, car les djihadistes sénégalais recrutés par la branche libyenne de l’EI n’ont jamais caché leur intention d’en découdre avec le pays qui les a vus naître. L’un d’entre eux avait même avoué un « plan spécialement ficelé pour les confréries » qui représentent à son goût une « hérésie » à l’image de la démocratie. D’où, arguait-il, leur « hégire » pour acquérir de l’expérience militaire. Hélas ! Ce projet risque, au regard de ce qui se passe actuellement à Syrte, où les djihadistes sont repoussés jusque dans leurs derniers retranchements par les milices de Misrata et leurs alliés, de tomber à l’eau définitivement même si rien n’indique qu’ils ont péri dans les combats. De toute façon, il était parti pour échouer vu la férocité avec laquelle l’Etat du Sénégal lutte contre le terrorisme.
Quoi que ralentie par la guerre peu conventionnelle que leur mènent les derniers remparts de l’EI à Syrte, qui multiplient les attentats-suicide et utiliseraient les populations civiles comme boucliers humains, les forces pro-GNA sont convaincues que ces derniers sont en train de vivre leurs dernières heures en Libye. Selon des sources sécuritaires de l’opération Bunyan Al Marsous, les djihadistes, qui étaient estimés à 2000, ne sont plus que 650 à se battre dans le quartier résidentiel situé au centre-nord et résistent encore grâce aux tireurs d’élite perchés sur les toits des immeubles faisant florès dans la zone.
Mais, cette déculottée de l’EI qui se dessine en Libye va certainement soulager les autorités sénégalaises qui ne cachaient pas leur inquiétude suite à la révélation de la présence de Sénégalais, une trentaine, dans les rangs de l’organisation terroriste. Un ministre confiait à Jeuneafrique.com, repris par buzz.sn, qu’ils constituent une réelle menace pour la sécurité du Sénégal. Et il faut croire qu’il n’a pas tort, car les djihadistes sénégalais recrutés par la branche libyenne de l’EI n’ont jamais caché leur intention d’en découdre avec le pays qui les a vus naître. L’un d’entre eux avait même avoué un « plan spécialement ficelé pour les confréries » qui représentent à son goût une « hérésie » à l’image de la démocratie. D’où, arguait-il, leur « hégire » pour acquérir de l’expérience militaire. Hélas ! Ce projet risque, au regard de ce qui se passe actuellement à Syrte, où les djihadistes sont repoussés jusque dans leurs derniers retranchements par les milices de Misrata et leurs alliés, de tomber à l’eau définitivement même si rien n’indique qu’ils ont péri dans les combats. De toute façon, il était parti pour échouer vu la férocité avec laquelle l’Etat du Sénégal lutte contre le terrorisme.