Baila Wane, Bibo Bourgi, Cheikh Béthio, Taib Socé ou encore Thione Seck, la liste des personnalités qui ont eu à bénéficier de la liberté provisoire n’en finit pas. Et pourtant, ils ont tous été accusés de gros délits : blanchiment d’argent et détournement de fonds pour certains, meurtre pour d’autres. Le plus frappant dans leurs libérations, c’est qu’elles ont souvent des motifs sanitaires. Pour certains, ils ne sont que "des malades imaginaires" qui continuent de vaquer à leurs occupations une fois sortis de prison.
Prenons par exemple le cas de Baila Wane, ancien Directeur général de la Lonase, qui avait été inculpé pour détournement de deniers publics portant sur plus de 3 milliards 400 millions francs Cfa, d’association de malfaiteurs, de corruption, de faux et d’usage de faux en écriture privée, de faux et usage de faux en écriture publique, d’abus de biens sociaux. Soudain, ses proches commençaient à appeler au secours car le sieur Wane "serait à deux doigts de la mort". Ou encore de Taib Socé et Thione Seck, tous deux accusés de détournement de fonds, sont récemment sortis de prison, car ils seraient "gravement malades. Bibo Bourgi s’est même rendu au tribunal sur une civière car "il pisserait du sang". Que dire de Cheikh Béthio Thioune qui a retrouvé les "thiants et doukates" après sa sortie de prison, et pourtant, il avait été libéré pour le même motif.
Pour les acteurs de la justice, ceux qui sont riches ont le plus de chance de s’en sortir car ils ont les moyens de se procurer une bonne défense. Pour certains avocats comme Me Bamba Cissé, pour bénéficier de la liberté provisoire pour cause de maladie, il faut une expertise médicale, alors que celle ci coûte énormément cher. Me Assane Dioma Ndiaye avocat à la cour défend à son tour dans le journal EnQuête : "Tous les Sénégalais ont la phobie de la prison même les pires délinquants qui savent qu’ils méritent de lourdes peines. Ceux qui délivrent les certificats médicaux doivent être conscients car ils peuvent être poursuivis en cas de violation de leur serment". La "liberté provisoire pour motifs humanitaires" a de l’avenir dans notre pays… enfin pour une partie de la population.
Senego
Prenons par exemple le cas de Baila Wane, ancien Directeur général de la Lonase, qui avait été inculpé pour détournement de deniers publics portant sur plus de 3 milliards 400 millions francs Cfa, d’association de malfaiteurs, de corruption, de faux et d’usage de faux en écriture privée, de faux et usage de faux en écriture publique, d’abus de biens sociaux. Soudain, ses proches commençaient à appeler au secours car le sieur Wane "serait à deux doigts de la mort". Ou encore de Taib Socé et Thione Seck, tous deux accusés de détournement de fonds, sont récemment sortis de prison, car ils seraient "gravement malades. Bibo Bourgi s’est même rendu au tribunal sur une civière car "il pisserait du sang". Que dire de Cheikh Béthio Thioune qui a retrouvé les "thiants et doukates" après sa sortie de prison, et pourtant, il avait été libéré pour le même motif.
Pour les acteurs de la justice, ceux qui sont riches ont le plus de chance de s’en sortir car ils ont les moyens de se procurer une bonne défense. Pour certains avocats comme Me Bamba Cissé, pour bénéficier de la liberté provisoire pour cause de maladie, il faut une expertise médicale, alors que celle ci coûte énormément cher. Me Assane Dioma Ndiaye avocat à la cour défend à son tour dans le journal EnQuête : "Tous les Sénégalais ont la phobie de la prison même les pires délinquants qui savent qu’ils méritent de lourdes peines. Ceux qui délivrent les certificats médicaux doivent être conscients car ils peuvent être poursuivis en cas de violation de leur serment". La "liberté provisoire pour motifs humanitaires" a de l’avenir dans notre pays… enfin pour une partie de la population.
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