Deux hommes, une histoire. Entre le nouveau président élu du Libéria et l’entraîneur d’Arsenal, existe une histoire faite de succès. En 1988, alors âgé de 22 ans, George Weah rejoint Monaco sous l’impulsion du coach français, Arsène Wenger.
Arsène Wenger: un détecteur de talent
Ce fut le départ d’une belle carrière qui allait conduire le Libérien au Ballon d’Or 1995. Il est le seul africain à avoir gagné la distinction. En 2000, George Weah fait ses premiers pas dans la politique. Après un échec à la présidentielle de 2005, il réussit à se faire élire sénateur avant de gagner la présidentielle suivante, le 26 décembre 2017. Devenant ainsi le président élu de la République du Libéria.
L’investiture de l’ancien footballeur est prévue ce mois de janvier. George Weah veut donc, pour cette occasion, avoir à ses côtés Arsène Wenger, son ancien coach. Pour ce dernier, c’est une marque de considération qu’il a bien voulu accueillir même s’il n’est pas sûr d’y être en raison de ses engagements liés au championnat anglais.
« Je suis allé avec George pendant la période où il y avait la guerre au Liberia et j’ai vu combien il a souffert pour son pays et ça s’est ressenti dans son pays, l’amour pour son pays et pour son peuple », a raconté Wenger à BBC. « Quand je regarde en arrière, je le vois pleurer quand il y avait la guerre au Liberia, donc c’est une histoire heureuse et je lui souhaite une présidence heureuse … Ce gars est un exemple pour tous ceux qui jouent au football aujourd’hui », a-t-il ajouté.