En effet, suivant la logique du réquisitoire introductif du Parquet spécial, les juges de la Commission d’instruction s’étaient préparés au placement automatique sous mandat de dépôt de Tahibou Ndiaye, informe le canard. Pour dire que pour cette jurisprudence TahibouNdiaye, les termes du « deal » n’ont pas tenu compte de l’appréciation des magistrats instructeurs. Pourtant, le jour du déferrement du sieur Ndiaye, ceux-ci avaient été au préalable saisis d’un réquisitoire introductif.
Le texte signé par le Parquet spécial visait le placement sous mandat de dépôt de l’ancien directeur du Cadastre. Seulement, coup de théâtre, ce même Parquet spécial retire son réquisitoire pour entamer une transaction perçue comme l’une des plus grosses incongruités judiciaires de ces derniers temps. En effet, et toujours selon nos confrères, le Droit exige, en l’espèce, qu’un réquisitoire supplétif soit adressé aux juges saisis avant toute négociation avec la personne arrêtée. Et, au finish, dans cette affaire, les juges de la Crei ont tout bonnement été mis sur la touche, mais ils restent, malgré les vagues de l'heure au temple de Thémis, sereins.