L’affaire Ousmane Sonko entre dans une nouvelle phase ce jeudi 11 février avec la convocation du bureau de l’Assemblée nationale en vue de lever son immunité parlementaire. Une procédure loin d’être une première dans l’histoire parlementaire du Sénégal.
En effet, il faut remonter aux années 80 sous Abdou Diouf, avec la levée de l’immunité parlementaire de Joseph Ndong, alors responsable de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (Utjt), soupçonné dans l’affaire Me Seye. Sous le magistère de son mentor, Abdoulaye Wade, on note une tentative de levée d’immunité parlementaire du député Moustapha Niasse, suite à ses propos qu’il a tenus au sujet de la campagne arachidière, lorsqu’il soutient que l’argent de la Sonacos a servi à financer le Pds. La procédure sera abandonnée après que Moustapha Niasse s’est rétracté, accusant la presse d’avoir déformé ses propos, rappelle la Rfm. Ces cas de levées d’immunité parlementaire se sont invités dans les colonnes du Soleil ce jeudi. Avec les cas de Moussa Tine notamment dans l’affaire dite de l’agression au marteau de Talla Sylla. Et celui d’Alcaly Cissé, le député de Sédhiou poursuivi pour escroquerie en 2004 dans une affaire l’opposant à des Saoudiens.
Sous Macky Sall toutefois, les levées d’immunité parlementaire auront eu droit des mandats de plusieurs représentants du peuple. A commencer par Barthelémy Dias accusé dans l’affaire du meurtre de Ndiaga Diouf à la veille de la présidentielle de 2012. Le 11 novembre 2016, l’assemblée vote la levée de l’immunité parlementaire du maire de Mermoz-Sacré-Coeur.
Une année plus tard, suit Khalifa Sall maire de Dakar. Mis en cause dans l’affaire dite de la Caisse d’avance à la Ville de Dakar qui lui a valu un séjour en prison en mars 2017. L’Assemblée vote la levée de son immunité parlementaire le 25 novembre 2017.
Auparavant, le 10 janvier 2013, dans la cadre de la traque des biens mal acquis, Ousmane Ngom, Oumar Sarr et Abdoulaye Baldé (aujourd’hui ministres ou proches du pouvoir de Macky Sall), ont fait l’objet d’une levée d’immunité parlementaire.
Aujourd’hui, c’est au tour d’Ousmane Sonko dont le cas est actuellement examiné par le bureau de l’Assemblée nationale.
En effet, il faut remonter aux années 80 sous Abdou Diouf, avec la levée de l’immunité parlementaire de Joseph Ndong, alors responsable de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (Utjt), soupçonné dans l’affaire Me Seye. Sous le magistère de son mentor, Abdoulaye Wade, on note une tentative de levée d’immunité parlementaire du député Moustapha Niasse, suite à ses propos qu’il a tenus au sujet de la campagne arachidière, lorsqu’il soutient que l’argent de la Sonacos a servi à financer le Pds. La procédure sera abandonnée après que Moustapha Niasse s’est rétracté, accusant la presse d’avoir déformé ses propos, rappelle la Rfm. Ces cas de levées d’immunité parlementaire se sont invités dans les colonnes du Soleil ce jeudi. Avec les cas de Moussa Tine notamment dans l’affaire dite de l’agression au marteau de Talla Sylla. Et celui d’Alcaly Cissé, le député de Sédhiou poursuivi pour escroquerie en 2004 dans une affaire l’opposant à des Saoudiens.
Sous Macky Sall toutefois, les levées d’immunité parlementaire auront eu droit des mandats de plusieurs représentants du peuple. A commencer par Barthelémy Dias accusé dans l’affaire du meurtre de Ndiaga Diouf à la veille de la présidentielle de 2012. Le 11 novembre 2016, l’assemblée vote la levée de l’immunité parlementaire du maire de Mermoz-Sacré-Coeur.
Une année plus tard, suit Khalifa Sall maire de Dakar. Mis en cause dans l’affaire dite de la Caisse d’avance à la Ville de Dakar qui lui a valu un séjour en prison en mars 2017. L’Assemblée vote la levée de son immunité parlementaire le 25 novembre 2017.
Auparavant, le 10 janvier 2013, dans la cadre de la traque des biens mal acquis, Ousmane Ngom, Oumar Sarr et Abdoulaye Baldé (aujourd’hui ministres ou proches du pouvoir de Macky Sall), ont fait l’objet d’une levée d’immunité parlementaire.
Aujourd’hui, c’est au tour d’Ousmane Sonko dont le cas est actuellement examiné par le bureau de l’Assemblée nationale.