Monsieur le Président,
Vous avez pris l’initiative, peut-être téléguidée, de répondre très longuement, à la place du Président Macky Sall, à la lettre que lui a adressée Abdoul Mbaye. Décidément, cette lettre aurait-elle éventé le secret des Dieux, pour sortir de 40 années de silence un des hommes d’affaires les plus avares en sorties médiatiques de ce pays? Si c’est ça, tant mieux !
Mais vous n’en êtes pas le destinataire et l’ACT n’est pas naïve au point de se laisser divertir dans des « querelles de bornes-fontaines » avec un citoyen sénégalais, fût-il, il est vrai, dans un même secteur, opérateur pour son compte et Conseiller du Président de la République ; aurait-il fort opportunément conçu ou ressuscité des projets dans les secteurs pétrolier et bancaire, à un moment où le potentiel en hydrocarbures du Sénégal attise des convoitises.
Ce n’est pas venant de vous que nous attendons des réponses, surtout si celles-ci n’éclairent pas sur les questions précises posées. Nous rappelons à l’attention du Président de la République, dont vous êtes le Conseiller Spécial, et à l’attention des Sénégalais, qui lui ont confié le mandat de servir en toute circonstance les intérêts du pays, les questions sur lesquelles, nous attendons réponses :
• La connaissance ou non par Monsieur le Président de la République de la relation particulière existant entre son frère Aliou SALL et la société Petro-Tim avant la signature des décrets 2012-596 et 2012- 597 du 19 juin 2012. Ces décrets portent approbation du Contrat de Recherche et de Partage de Production d’hydrocarbures conclu entre l’Etat du Sénégal, la société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN) et la société PETRO-TIM Limited pour les blocs de Saint Louis offshore profond et Cayar Offshore Profond ;
• Les raisons du choix de sociétés offshore et/ou au capital insignifiant comme bénéficiaires de blocs de prospection qu’elles rétrocèdent ensuite dans de très courts délais à de vrais opérateurs réalisant ainsi des marges colossales ne profitant pas au Sénégal ;
• Les négociations et l’entrée en relation avec des sociétés dirigées par des personnes condamnées pour blanchiment d’argent, fraude fiscale et violation de normes éthiques, etc.
• L’assurance par le Président de la République que les différents projets survenant fort opportunément et concomitamment dans les secteurs pétrolier et bancaire et initiés par des proches du Pouvoir en place, au moment où le potentiel en hydrocarbures du Sénégal est confirmé, ne sont pas parties d’un dispositif visant le contrôle par des intérêts privés de la cession future des parts de production revenant à l’Etat du Sénégal.
Nous notons votre décision de ne pas rester dans un débat qui concerne des voix plus autorisées que la vôtre. A notre avis, vous n’auriez même pas dû y entrer.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de notre considération distinguée.
Madame Mame Khary Diène NDIAYE, Porte-Parole de l’ACT.
Vous avez pris l’initiative, peut-être téléguidée, de répondre très longuement, à la place du Président Macky Sall, à la lettre que lui a adressée Abdoul Mbaye. Décidément, cette lettre aurait-elle éventé le secret des Dieux, pour sortir de 40 années de silence un des hommes d’affaires les plus avares en sorties médiatiques de ce pays? Si c’est ça, tant mieux !
Mais vous n’en êtes pas le destinataire et l’ACT n’est pas naïve au point de se laisser divertir dans des « querelles de bornes-fontaines » avec un citoyen sénégalais, fût-il, il est vrai, dans un même secteur, opérateur pour son compte et Conseiller du Président de la République ; aurait-il fort opportunément conçu ou ressuscité des projets dans les secteurs pétrolier et bancaire, à un moment où le potentiel en hydrocarbures du Sénégal attise des convoitises.
Ce n’est pas venant de vous que nous attendons des réponses, surtout si celles-ci n’éclairent pas sur les questions précises posées. Nous rappelons à l’attention du Président de la République, dont vous êtes le Conseiller Spécial, et à l’attention des Sénégalais, qui lui ont confié le mandat de servir en toute circonstance les intérêts du pays, les questions sur lesquelles, nous attendons réponses :
• La connaissance ou non par Monsieur le Président de la République de la relation particulière existant entre son frère Aliou SALL et la société Petro-Tim avant la signature des décrets 2012-596 et 2012- 597 du 19 juin 2012. Ces décrets portent approbation du Contrat de Recherche et de Partage de Production d’hydrocarbures conclu entre l’Etat du Sénégal, la société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN) et la société PETRO-TIM Limited pour les blocs de Saint Louis offshore profond et Cayar Offshore Profond ;
• Les raisons du choix de sociétés offshore et/ou au capital insignifiant comme bénéficiaires de blocs de prospection qu’elles rétrocèdent ensuite dans de très courts délais à de vrais opérateurs réalisant ainsi des marges colossales ne profitant pas au Sénégal ;
• Les négociations et l’entrée en relation avec des sociétés dirigées par des personnes condamnées pour blanchiment d’argent, fraude fiscale et violation de normes éthiques, etc.
• L’assurance par le Président de la République que les différents projets survenant fort opportunément et concomitamment dans les secteurs pétrolier et bancaire et initiés par des proches du Pouvoir en place, au moment où le potentiel en hydrocarbures du Sénégal est confirmé, ne sont pas parties d’un dispositif visant le contrôle par des intérêts privés de la cession future des parts de production revenant à l’Etat du Sénégal.
Nous notons votre décision de ne pas rester dans un débat qui concerne des voix plus autorisées que la vôtre. A notre avis, vous n’auriez même pas dû y entrer.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de notre considération distinguée.
Madame Mame Khary Diène NDIAYE, Porte-Parole de l’ACT.