La commune de Notto Diobass est en passe de devenir la zone par excellence du vol de bétail. C’est en tout cas ce que révèlent les statistiques fournies par la cellule locale du collectif de lutte contre le vol de bétail dans le département de Thiès, qui font état de plus de 350 moutons volés lors des 4 derniers mois dont une majorité de race « Laadum », pour une valeur estimée à plus de 200 millions de Fcfa.
C’était lors d’une journée citoyenne tenue à Notto et dédiée à la lutte contre ce fléau et qui a vu la participation de tous les éleveurs de la localité, tous de rouge vêtus, pour exprimer leur dépit. Selon Ndongo Fall coordonnateur du collectif, le phénomène s’est accentué depuis le dernier magal de Touba, pour prendre des proportions inquiétantes à Notto Diobass, avec des vols récurrents organisés par des malfaiteurs qui exercent de façon quasi permanente.
Et à ce jour, il a été répertorié plus de 33 exploitations agricoles familiales victimes de ces vols. Ces actes, d’après Ndongo Fall, sont perpétrés par des récidivistes, incarcérés à maintes reprises. D’ailleurs certains ont été formellement identifiés par des villageois lors d’opérations de vol et même attrapés et mis à la disposition des forces de l’ordre et de sécurité de Notto.
Mais il se désole du fait qu’ils continuent à opérer, certains ayant décroché une liberté provisoire. « C’est comme si les voleurs avaient la conviction qu’ils ne seraient pas punis, et c’est pourquoi ils exercent tranquillement, allant parfois jusqu’à narguer les populations. Je suis personnellement victime d’un vol de 44 moutons, essentiellement de race Laadum », renseigne-t-il.
Pourtant, c’est une commune où à un moment donné, les populations se sont fortement investies dans l’élevage de moutons, pour contribuer à la politique d’autosuffisance en moutons à l’occasion des fêtes religieuses, notamment la tabaski.
« Mais pendant ces 10 dernières années, marquées par un travail de longue haleine pour répondre à la demande du président de la République, les malfaiteurs ont envahi la commune dont certains sont des résidents, pour annihiler tous les efforts », déclare avec amertume le coordonnateur du collectif. Pourtant, dit-il, les autorités compétentes ont été bel et bien alertées et informées : le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Thiès et le commandant de la brigade de gendarmerie de Notto, après que des auteurs de vols ont été formellement identifiés.
« Même si nous continuons de faire totalement confiance à la justice du pays, il est hélas constaté que ces malfaiteurs sont encore en liberté et poursuivent toujours leur forfaiture en toute impunité. C’est pourquoi les agriculteurs et les éleveurs ont légitimement le sentiment d’être laissés pour compte et abandonnés par ces mêmes autorités qui doivent assurer leur sécurité », râle-t-il.
Pour les éleveurs du Diobass, l’heure est grave etil urge que les autorités prennent toutes leurs responsabilités pour arrêter et traduire en justice tous les mis en cause formellement identifiés. Il s’y ajoute la nécessité de dédommager toutes les victimes de vol et de restituer les biens volés. Pour Ndongo Fall, parmi les mesures à prendre contre ce fléau figure la facilitation de la tenue de deux assises citoyennes sous forme de comités locaux de Développement (CLD) à Notto et Tassette.
Les autorités locales, notamment le sous-préfet, doivent aussi faciliter la mise en place, dans les villages respectifs, des comités de vigilance, d’alerte et de défense contre les vols de bétails par des malfaiteurs n’hésitant pas à s’équiper d’armes blanches et à feu.
Le collectif a par ailleurs réclamé une patrouille permanente des éléments de la gendarmerie dans tout le secteur où ont eu lieu les cas de vol et dans les villages où habitent les voleurs afin de les dissuader définitivement de commettre d’autres forfaits.
Il a également exprimé de « forts soupçons d’un receleur, qui fait office de marabout au service de la plupart des voleurs et leur sert de démarcheur pour des avocats auprès des cours et tribunaux », mais il n’a pas décliné son identité.
L’As
C’était lors d’une journée citoyenne tenue à Notto et dédiée à la lutte contre ce fléau et qui a vu la participation de tous les éleveurs de la localité, tous de rouge vêtus, pour exprimer leur dépit. Selon Ndongo Fall coordonnateur du collectif, le phénomène s’est accentué depuis le dernier magal de Touba, pour prendre des proportions inquiétantes à Notto Diobass, avec des vols récurrents organisés par des malfaiteurs qui exercent de façon quasi permanente.
Et à ce jour, il a été répertorié plus de 33 exploitations agricoles familiales victimes de ces vols. Ces actes, d’après Ndongo Fall, sont perpétrés par des récidivistes, incarcérés à maintes reprises. D’ailleurs certains ont été formellement identifiés par des villageois lors d’opérations de vol et même attrapés et mis à la disposition des forces de l’ordre et de sécurité de Notto.
Mais il se désole du fait qu’ils continuent à opérer, certains ayant décroché une liberté provisoire. « C’est comme si les voleurs avaient la conviction qu’ils ne seraient pas punis, et c’est pourquoi ils exercent tranquillement, allant parfois jusqu’à narguer les populations. Je suis personnellement victime d’un vol de 44 moutons, essentiellement de race Laadum », renseigne-t-il.
Pourtant, c’est une commune où à un moment donné, les populations se sont fortement investies dans l’élevage de moutons, pour contribuer à la politique d’autosuffisance en moutons à l’occasion des fêtes religieuses, notamment la tabaski.
« Mais pendant ces 10 dernières années, marquées par un travail de longue haleine pour répondre à la demande du président de la République, les malfaiteurs ont envahi la commune dont certains sont des résidents, pour annihiler tous les efforts », déclare avec amertume le coordonnateur du collectif. Pourtant, dit-il, les autorités compétentes ont été bel et bien alertées et informées : le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Thiès et le commandant de la brigade de gendarmerie de Notto, après que des auteurs de vols ont été formellement identifiés.
« Même si nous continuons de faire totalement confiance à la justice du pays, il est hélas constaté que ces malfaiteurs sont encore en liberté et poursuivent toujours leur forfaiture en toute impunité. C’est pourquoi les agriculteurs et les éleveurs ont légitimement le sentiment d’être laissés pour compte et abandonnés par ces mêmes autorités qui doivent assurer leur sécurité », râle-t-il.
Pour les éleveurs du Diobass, l’heure est grave etil urge que les autorités prennent toutes leurs responsabilités pour arrêter et traduire en justice tous les mis en cause formellement identifiés. Il s’y ajoute la nécessité de dédommager toutes les victimes de vol et de restituer les biens volés. Pour Ndongo Fall, parmi les mesures à prendre contre ce fléau figure la facilitation de la tenue de deux assises citoyennes sous forme de comités locaux de Développement (CLD) à Notto et Tassette.
Les autorités locales, notamment le sous-préfet, doivent aussi faciliter la mise en place, dans les villages respectifs, des comités de vigilance, d’alerte et de défense contre les vols de bétails par des malfaiteurs n’hésitant pas à s’équiper d’armes blanches et à feu.
Le collectif a par ailleurs réclamé une patrouille permanente des éléments de la gendarmerie dans tout le secteur où ont eu lieu les cas de vol et dans les villages où habitent les voleurs afin de les dissuader définitivement de commettre d’autres forfaits.
Il a également exprimé de « forts soupçons d’un receleur, qui fait office de marabout au service de la plupart des voleurs et leur sert de démarcheur pour des avocats auprès des cours et tribunaux », mais il n’a pas décliné son identité.
L’As