"Vous comprendrez qu’il soit légitime de parler de nettoyage ethnique dans le contexte des violences qui se commettent contre les Rohingya", dit-il dans un entretien paru dans l’édition de mercredi du quotidien national, Le Soleil.
Il a évoqué "la détérioration de la situation sécuritaire, humanitaire et des droits humains" dans l’Etat du Nord Rakhine, en Birmanie, où subsistent de fortes tensions entre musulmans et bouddhistes, provoquant "un exode massif" des populations Rohingya.
La minorité musulmane qui vit dans cette zone, se trouve confrontée à des discriminations qui font que ses membres n’ont pas accès aux hôpitaux, aux écoles, ni au marché du travail. Ils sont considérés comme des immigrés du Bangladesh voisin.
Selon diverses sources, dont des médias internationaux, environ 400.000 personnes ont fui la Birmanie pour se réfugier au Bangladesh depuis l’intervention des forces de sécurité birmanes, qui réagissaient à l’attaque d’une trentaine de commissariats et d’une caserne le 25 août, par des activistes.
Selon le secrétaire général de l’ONU et conseiller spécial pour la prévention du génocide, les violences dont sont victimes les Rohingya "constituent des crimes contre l’humanité et peuvent être assimilées à des crimes de guerre bien définies".
"Qui plus est, elles peuvent également relever de la Convention sur le génocide", a ajouté M. Dieng, avant d’appeler la communauté internationale à agir "urgemment, pour faire cesser les violences commises contre les Rohingya, en d’autres termes prévenir les atrocités criminelles, à savoir le crime de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre".
APS
Il a évoqué "la détérioration de la situation sécuritaire, humanitaire et des droits humains" dans l’Etat du Nord Rakhine, en Birmanie, où subsistent de fortes tensions entre musulmans et bouddhistes, provoquant "un exode massif" des populations Rohingya.
La minorité musulmane qui vit dans cette zone, se trouve confrontée à des discriminations qui font que ses membres n’ont pas accès aux hôpitaux, aux écoles, ni au marché du travail. Ils sont considérés comme des immigrés du Bangladesh voisin.
Selon diverses sources, dont des médias internationaux, environ 400.000 personnes ont fui la Birmanie pour se réfugier au Bangladesh depuis l’intervention des forces de sécurité birmanes, qui réagissaient à l’attaque d’une trentaine de commissariats et d’une caserne le 25 août, par des activistes.
Selon le secrétaire général de l’ONU et conseiller spécial pour la prévention du génocide, les violences dont sont victimes les Rohingya "constituent des crimes contre l’humanité et peuvent être assimilées à des crimes de guerre bien définies".
"Qui plus est, elles peuvent également relever de la Convention sur le génocide", a ajouté M. Dieng, avant d’appeler la communauté internationale à agir "urgemment, pour faire cesser les violences commises contre les Rohingya, en d’autres termes prévenir les atrocités criminelles, à savoir le crime de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre".
APS