Au Pérou, il y a 550 ans, 140 enfants de 5 à 14 ans semblent avoir été les victimes d'un sacrifice.
Beaucoup de choses ont été écrites sur les sacrifices humains dans plusieurs civilisations précolombiennes. Mais rien sur un seul événement d'une telle ampleur. Les restes de plus de 140 enfants ont récemment été découverts au même endroit, dans le quartier de Huanchaquito, à Trujillo, sur la côte Nord du Pérou.
Vous avez bien lu, 140 enfants sacrifiés simultanément il y a près de 550 ans, sans oublier 200 lamas. "Si des exemples de sacrifices humains dans les civilisations aztèque, maya et inca sont connues et documentées, la découverte d'un tel sacrifice d'enfants au sein de la civilisation pré-colombienne Chimú, est sans précédent en Amérique, si ce n'est dans le monde entier", écrit National Geographic, qui rapporte cette découverte.
L'âge des enfants sacrifiés varie visiblement de 5 à 14 ans. "La majorité avait entre 8 et 12 ans", précise le magazine américain, qui explique que les squelettes découverts laissent penser que les poitrines des victimes ont été "découpées et désassemblées, sans doute pour faciliter la récupération du cœur".
Beaucoup de choses ont été écrites sur les sacrifices humains dans plusieurs civilisations précolombiennes. Mais rien sur un seul événement d'une telle ampleur. Les restes de plus de 140 enfants ont récemment été découverts au même endroit, dans le quartier de Huanchaquito, à Trujillo, sur la côte Nord du Pérou.
Vous avez bien lu, 140 enfants sacrifiés simultanément il y a près de 550 ans, sans oublier 200 lamas. "Si des exemples de sacrifices humains dans les civilisations aztèque, maya et inca sont connues et documentées, la découverte d'un tel sacrifice d'enfants au sein de la civilisation pré-colombienne Chimú, est sans précédent en Amérique, si ce n'est dans le monde entier", écrit National Geographic, qui rapporte cette découverte.
L'âge des enfants sacrifiés varie visiblement de 5 à 14 ans. "La majorité avait entre 8 et 12 ans", précise le magazine américain, qui explique que les squelettes découverts laissent penser que les poitrines des victimes ont été "découpées et désassemblées, sans doute pour faciliter la récupération du cœur".
Jusque-là , le plus gros sacrifice d'enfants connu à ce jour comptait 42 victimes. Il avait eu lieu à Templo Mayor, dans la capitale aztèque de Tenochtitlán (aujourd'hui Mexico), à une date située entre 1481 et 1486.
Tentative désespérée ?
Quant à savoir pourquoi autant d'enfants ont été tués lors d'un tel rituel, Quartz indique que les chercheurs ont plusieurs théories mais en privilégient une : de fortes pluies auraient inondé les côtes généralement arides du Pérou. Des scientifiques de l'équipe, et d'autres qui n'étaient pas impliqués dans ce projet pensent que les Chimús ont pris cette décision radicale pour convaincre les dieux d'arrêter les pluies torrentielles qui détruisaient leurs moyens de subsistance et leur système politique.
"Ce sacrifice peut sembler déchirant aujourd'hui. Mais il est bon de rappeler que les Chimús dépendaient extensivement des infrastructures agricole et marine qui auraient pu être détruites par une catastrophe climatique", écrit Quartz. Comme l'anthropologue de l'université de George Mason, Haagen Klaus, l'a expliqué à National Geographic, quand ils font face à une destruction imminente, 'les gens sacrifient ce qui a le plus de valeur pour eux'.
france24.com
Tentative désespérée ?
Quant à savoir pourquoi autant d'enfants ont été tués lors d'un tel rituel, Quartz indique que les chercheurs ont plusieurs théories mais en privilégient une : de fortes pluies auraient inondé les côtes généralement arides du Pérou. Des scientifiques de l'équipe, et d'autres qui n'étaient pas impliqués dans ce projet pensent que les Chimús ont pris cette décision radicale pour convaincre les dieux d'arrêter les pluies torrentielles qui détruisaient leurs moyens de subsistance et leur système politique.
"Ce sacrifice peut sembler déchirant aujourd'hui. Mais il est bon de rappeler que les Chimús dépendaient extensivement des infrastructures agricole et marine qui auraient pu être détruites par une catastrophe climatique", écrit Quartz. Comme l'anthropologue de l'université de George Mason, Haagen Klaus, l'a expliqué à National Geographic, quand ils font face à une destruction imminente, 'les gens sacrifient ce qui a le plus de valeur pour eux'.
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