Les tests PCR actuels sont déjà bien désagréables, mais avec Omicron et son sous-variant BA.2, le virus peut parfois passer à travers les mailles du filet. Pour être plus précis, la Chine impose un frottis nasal à certains de ses citoyens pour détecter le Covid-19. Un moyen de détecter les variants les plus “furtifs”
Face à sa politique zéro Covid et aux Jeux Olympiques de Pékin en approche, la Chine sort l’artillerie lourde. Un potentiel cluster d’Omicron a été détecté à Pékin. Les tests anaux sont donc de retour.
Ces tests, apparemment plus précis, ont été administrés à 27 personnes qui habitants dans le même immeuble qu’une femme contaminée par le variant Omicron.
Ce n’est pas la première fois que la Chine utilise cette technique. De tels tests étaient déjà effectués début 2021. Aujourd'hui, ils reviennent en force pour déceler les formes asymptomatiques ou bénignes du Covid-19. En effet, selon le docteur Li Tongzeng, de l’hôpital You’an de Pékin: “Après trois à cinq jours, il est possible que les asymptomatiques n’aient plus de traces du virus dans la gorge. Chez certains patients infectés, le coronavirus survit plus longtemps dans leur tube digestif ou leurs excréments que dans leurs voies respiratoires”
Une pratique qui n’a, du moins pas encore, été étendue à d’autres États.