Donald Trump a pris ses premiers contacts avec les candidats potentiels susceptibles de le suivre à Washington. Plusieurs médias américains diffusent des premières indications sur la composition de son cabinet. CNN rappelle que de nombreux caciques républicains avaient refusé de soutenir ouvertement Donald Trump et ne devraient dès lors pas obtenir de maroquin. Son cabinet se composera dès lors essentiellement des membres de son équipe de campagne, d'anciens grands industriels et d'activistes conservateurs. Cette équipe constituerait le plus éclectique et le plus controversé cabinet présidentiel de l'histoire moderne. Secrétaire d'Etat: Newt Gingrich (73 ans) Finances: Steven Mnuchin, l'ancien de Wall Street (53 ans) Défense: Jeff Sessions (69 ans) Justice: Rudy Giuliani (72 ans) Commerce: Chris Christie (54 ans) ou le milliardaire Wilbur Ross Santé: Ben Carson (65 ans) Intérieur: Sarah Palin (52 ans) ou... Trump Jr.?
Contre-effets
L'entourage de Trump a été mandaté pour puiser dans le secteur
privé. C'est pourquoi des noms comme Forrest Lucas, 74 ans et cofondateur de la compagnie pétrolière Lucas Oil, au ministère de l'Intérieur, ou un ancien de Goldman Sachs (Steven Mnuchin) au ministère des Finances.
Trump souhaiterait également récompenser ses "fidèles" qui l'ont soutenu
contre vents et marées durant la campagne, comme Newt Gingrich, Giuliani et Chris Christie qui devraient obtenir des porte-feuilles importants. Contre-effets d'une campagne ultra-offensive, le 45e président des Etats-Unis va rencontrer des difficultés pour attirer les meilleurs talents, nombre d'entre eux ont ouvertement critiqué le candidat républicain, ou des femmes de haut niveau, compte tenu, notamment, de ses propos sexistes.
Vice-président: Mike Pence (57 ans)
Le colistier de Donald Trump deviendra son bras droit à la Maison Blanche lors de l'investiture le 20 janvier prochain. Pence ne manque pas d'expérience politique: il a siégé pendant douze ans à la Chambre des représentants et est gouverneur de l'Indiana depuis 2013.
Le poste de secrétaire d'Etat (chef de la diplomatie) reviendrait à l'ancien Speaker de la Chambre des représentants Newt Gingrich, selon plusieurs sources. Le sénateur du Tennessee est le super favori à ce poste, mais d'autres prétendants sont annoncés comme les sénateurs Jeff Sessions et Bob Corker, le président du think tank Council on Foreign Relations Richard Haass. John Bolton, l'ambassadeur américain aux Nations Unies, figure également dans les bonnes grâces présidentielles.
Donald Trump aurait déjà désigné Steven Mnuchin pour assurer les fonctions de secrétaire du Trésor. Rien ne semble empêcher la nomination de cet homme ayant passé 17 ans chez Goldman Sachs et actuel président exécutif de Dune Capital Management, spécialisée dans les investissements privés.
Mnuchin, directeur financier personnel de Trump, a également bossé pour OneWestBank, vendue en 2015 à CIT Group et dans l'industrie cinématographique. La BBC souligne néanmoins qu'il n'est pas certain que les partisans du milliardaire accepteront un ancien banquier de Wall Street pour s'occuper des Finances.
La Défense pourrait être offerte à Jeff Sessions, un proche conseiller de Trump, s'il n'endosse pas les Affaires étrangères. Pendant son discours de victoire mercredi matin, Donald Trump a souligné que le sénateur de l'Alabama est "très respecté à Washington".
D'autres noms circulent, comme ceux de l'ancien conseiller à la sécurité nationale Stephen Hadley et les sénateurs Jim Talent et Duncan Hunter. Le vétéran Mike Flynn, confident du président Trump, ancien directeur de la Defense Intelligence Agency, devra recevoir une dérogation du Congrès pour être nommé, la loi impose aux officiers à la retraite une attente de sept années avant de devenir le chef "civil" du Pentagone.
Jeff Sessions pourrait également entrer en compte pour le poste d'Attorney General (ministre de la Justice), même si l'ancien maire de New York Rudolph Giuliani fait figure de favori après avoir exercé les fonctions de Procureur fédéral dans le district sud de New York dans les années 1980.
L'un des (seuls) soutiens notoires de Trump est en balance avec le gouverneur du New Jersey Chris Christie, responsable de l'équipe de transition et également pressenti au Commerce (cfr. plus bas), même si sa nomination pourrait être contrariée par le scandale du Bridgegate. Autre profil avancé, la Procureure générale de Floride Pam Bondi.
En "bon" businessman, Donald Trump va certainement scanner le monde des Affaires pour dénicher le meilleur profil au poste de "Commerce Secretary". Le milliardaire Wilbur Ross, un conseiller économique de l'empire Trump, pourrait parfaitement endosser le rôle. L'aciériste Dan DiMicco, ancien Pdg de Nucor Corp et conseiller commercial de Trump, figure parmi les pistes étudiées.
Des rumeurs soufflent également les noms des anciens gouverneurs Perry(Texas) ou Mike Huckabee (Arkansas). Chris Christie, l'actuel gouverneur du New Jersey, pourrait être nommé secrétaire au Commerce, mais comme évoqué plus haut, son implication dans le scandale de la fermeture du pont George Washington (Bridgegate) pourrait compliquer son éventuelle nomination par le Sénat.
Anciennement neurochirurgien à Détroit, il serait le visage de la diversité de ce gouvernement. Il aurait aimé devenir lui-même président mais a dû faire un pas de côté face à la candidature de "The Donald" dans le camp républicain. S'il devient ministre de la santé, l'Obamacare devrait passer à la trappe.
Comme évoqué plus haut, Forrest Lucas, 74 ans et cofondateur de la compagnie pétrolière Lucas Oil, est considéré comme l'un des favoris à l'Intérieur. Cependant, il est confronté à la concurrence de Sarah Palin. La figure controversée du Tea Party n'a pas fait de mystère de sa volonté à travailler aux côtés de Trump et ce dernier ne serait pas insensible à cette candidature. L'ex-gouverneur de l'Alaska avait fait beaucoup parler d'elle en 2008 comme colistière ultra-conservatrice de John McCain. Elle est l'une des rares à être assurée de décrocher un poste dans l'administration Trump.
L'équipe de transition tient également à l'oeil des personnalités comme Robert Grady, ancien membre de l'administration Bush et proche de Chris Christie, Jan Brewer, Mary Fallin, Cynthia Lummis ou Harold Hamm. La candidature la plus absurde revient à Donald Trump Jr., l'un des fils du Président, qui s'est déclaré intéressé par le poste.
Les premiers noms du futur cabinet Trump émergent
Rédigé le Jeudi 10 Novembre 2016 à 11:47 | Lu 211 fois | 0 commentaire(s)
Nouveau commentaire :
Dans la même rubrique :
Vendredi 22 Novembre 2024 - 11:38 Baltasar acquitté par la Cour Suprême |
Jeudi 21 Novembre 2024 - 11:39 Bourse : La BRVM réalise un record de transactions avec plus de 53 milliards de FCFA. |
LERAL TV CANAL 33 SENEGAL
Dernière Minute
Facebook
Publicité
Les articles les + vus de la semaine
Les partenaires de Vipeoples.net
Les articles les + commentées