«Je crois que la sacralité de Touba n’a pas été violée. Le Préfet, connaissantla sensibilité des lieux, et au vu du contexte sociopolitique du pays, aurait dû autoriser la manifestation. Les arguments qu’il a soulevés pour motiver l’interdiction étaient trop légers», a réagi Dr Mame Moussa Kane.
Il estime que «Ce que l’Etat mobilise quand il interdit les manifestations, la moitié aurait suffi pour les encadrer». Mieux, argumente l’enseignant chercheur: «Quand tu es chef ou leader, il faut une dose de maturité. Moi je ne suis pas de ceux qui croient que la sacralité de Touba a été violée. Moi en tant que préfet connaissant la sensibilité des lieux, vu le contexte socio-politique du pays, l’idéal c’était d’autoriser la manifestation. Les limites qu’il a soulevées étaient trop légères».
Le docteur Mame Moussa Kane soutient, toutefois, que «les lieux sacrés méritent d’être respectés par les acteurs de tout bord». Pour ce faire, dit-il, «il faut de la maturité surtout au niveau de l’autorité centrale».
A signaler que des scènes de saccage et de pillage ont eu lieu dans la soirée du 10 février près de Touba et à Mbacké où les autorités avaient interdit un rassemblement de l’opposant Ousmane Sonko. Des voix se sont élevées pour dénoncer une violation de la sacralité de la cité religieuse
Le Grand Panel
Il estime que «Ce que l’Etat mobilise quand il interdit les manifestations, la moitié aurait suffi pour les encadrer». Mieux, argumente l’enseignant chercheur: «Quand tu es chef ou leader, il faut une dose de maturité. Moi je ne suis pas de ceux qui croient que la sacralité de Touba a été violée. Moi en tant que préfet connaissant la sensibilité des lieux, vu le contexte socio-politique du pays, l’idéal c’était d’autoriser la manifestation. Les limites qu’il a soulevées étaient trop légères».
Le docteur Mame Moussa Kane soutient, toutefois, que «les lieux sacrés méritent d’être respectés par les acteurs de tout bord». Pour ce faire, dit-il, «il faut de la maturité surtout au niveau de l’autorité centrale».
A signaler que des scènes de saccage et de pillage ont eu lieu dans la soirée du 10 février près de Touba et à Mbacké où les autorités avaient interdit un rassemblement de l’opposant Ousmane Sonko. Des voix se sont élevées pour dénoncer une violation de la sacralité de la cité religieuse
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