Grandeur et décadence. L’Orchestre National, vitrine de la culture nationale, meurt à petit feu. Et pourtant avec le Ballet national La Linguère et la Troupe nationale dramatique du théâtre national Daniel Sorano créés par le président Léopold Sédar Senghor, l’Orchestre national mis en place par le président Abdou Diouf en 1982 s’était illustré en accompagnant toutes les grandes vedettes qui se produisaient au Sénégal et durant les soirées, diners de galas et réceptions du président de la République. Hélas depuis quelques années, les musiciens de l’Orchestre national, qui dépendant du ministère de la Culture, vivent dans une précarité incompréhensible.
Au bord du précipice, ils ont bruyamment manifesté hier leur désarroi à travers un sit-in et le port de brassards rouges. Devant leur siège, hier matin, les musiciens de l’Orchestre national ont attiré l’attention de l’opinion publique sur la situation qu’ils traversent. Ces acteurs culturels et professionnels de la musique ont fustigé la crise que traverse ce patrimoine musical sénégalaise. Selon le dramaturge Pape Faye, par ailleurs président de l’ARCOTS, l’Orchestre national ne mérite pas de vivre une telle situation. Il condamne avec la plus grande fermeté cette crise et interpelle l’autorité compétente. «Quand j’ai eu l’information que l’Orchestre national du Sénégal est confronté à des difficultés, je me suis dit que les institutions ont tué ce grand patrimoine sénégalais. L’Orchestre National du Sénégal ne mérite pas de vivre cette précarité. C’est une structure qui mérite le respect total.
L’autorité compétente doit réagir pour apporter des solutions, pour soutenir l’Orchestre National avant qu’il ne soit trop tard «, a-t-il déclaré à travers Seneweb. Pape Faye interpelle directement l’Assemblée nationale sur la situation que traverse ce patrimoine. Il propose l’adoption d’une loi par les députés pour sauver ce patrimoine. «Il faut qu’on vote une loi à l’Assemblée nationale qui consiste à pousser les institutions étatiques à impliquer l’Orchestre national dans leurs activités. Au temps du Président Abdou Diouf, l’Orchestre national animait toutes les soirées de gala du gouvernement. Aujourd’hui, il est complètement zappé de toute activité organisée par les services publics», se désole M. Faye toujours sur Seneweb. Notre ami, le ministre de la Culture et du Patrimoine Historique, Aliou Sow, doit donc monter au créneau pour soulager ces musiciens qui promettent de passer à la vitesse supérieure.
LeTémoin
Au bord du précipice, ils ont bruyamment manifesté hier leur désarroi à travers un sit-in et le port de brassards rouges. Devant leur siège, hier matin, les musiciens de l’Orchestre national ont attiré l’attention de l’opinion publique sur la situation qu’ils traversent. Ces acteurs culturels et professionnels de la musique ont fustigé la crise que traverse ce patrimoine musical sénégalaise. Selon le dramaturge Pape Faye, par ailleurs président de l’ARCOTS, l’Orchestre national ne mérite pas de vivre une telle situation. Il condamne avec la plus grande fermeté cette crise et interpelle l’autorité compétente. «Quand j’ai eu l’information que l’Orchestre national du Sénégal est confronté à des difficultés, je me suis dit que les institutions ont tué ce grand patrimoine sénégalais. L’Orchestre National du Sénégal ne mérite pas de vivre cette précarité. C’est une structure qui mérite le respect total.
L’autorité compétente doit réagir pour apporter des solutions, pour soutenir l’Orchestre National avant qu’il ne soit trop tard «, a-t-il déclaré à travers Seneweb. Pape Faye interpelle directement l’Assemblée nationale sur la situation que traverse ce patrimoine. Il propose l’adoption d’une loi par les députés pour sauver ce patrimoine. «Il faut qu’on vote une loi à l’Assemblée nationale qui consiste à pousser les institutions étatiques à impliquer l’Orchestre national dans leurs activités. Au temps du Président Abdou Diouf, l’Orchestre national animait toutes les soirées de gala du gouvernement. Aujourd’hui, il est complètement zappé de toute activité organisée par les services publics», se désole M. Faye toujours sur Seneweb. Notre ami, le ministre de la Culture et du Patrimoine Historique, Aliou Sow, doit donc monter au créneau pour soulager ces musiciens qui promettent de passer à la vitesse supérieure.
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