L’école sénégalaise file droit vers une année blanche. Les négociations de la dernière ont capoté ce mardi en début de soirée et les deux parties se sont quitté dans une atmosphère très tendue. Les enseignants campent sur leurs positions et exigent que des actes concrets soient posés concernant sur la question de l’alignement de l’indemnité de logement. Le Gouvernement, sur un ton ferme les enjoint de retourner dans les classes et menace de sévir. « Les syndicats nous ont demandé encore de reporter les négociations. Ce n’est pas possible. Le gouvernement ne peut plus attendre. Il faut que les enseignants retournent à l’école. Le gouvernement ne peut plus être là à tergiverser. Il est temps que chacun prenne ses responsabilités. Le gouvernement prendra toute sa responsabilité. Nous avons décidé de ne pas signer le procès verbal », a dit La ministre de la Fonction publique Viviane Bampassi qui fustigé ce qu’elle appelle le surplace des syndicats d’enseignants. Si le fil du dialogue n’est pas renoué dans les heures voire les jours qui viennent, le Sénégal connaitra une année blanche et les potaches seront les plus grands perdants. Car déjà, le quantum horaire est fortement entamé par des mois de grève qui ont fortement grevé les 900 heures de cours annuelles pour le Primaire. Les ministres de l’Education, des Finances et de la Fonction publique ainsi que les différents médiateurs ayant échoué dans les négociations avec les enseignants, il n’y a plus que l’arbitrage du Président de la République Macky qui peut sauver l’année scolaire.
