Dans le secteur de la pêche, ce nouveau membre peut être une menace pour le Sénégal parce qu’il ne dispose pas d’une « très large » frange côtière et d’une flotte conséquente.
« Notre pays est déjà très concurrencé par le Maroc dans le secteur bancaire du fait que les capitaux des banques du Sénégal n’appartiennent pas aux Sénégalais.
C’est aussi valable dans le domaine de l’immobilier, avec la construction de la cité de l’Emergence confiée à un groupe de BTP marocain », détaille un document de la CNES repris par « Enquête ».
La même source précise que l’intégration peut se faire « à condition que les deux parties y trouvent leurs intérêts réciproques ».
La CNES qui redoute également une réorientation de la diplomation dans cette région, soutient que cette adhésion permettrait au Maroc de peser aux plans diplomatique et politique, su l’orientation de cette zone.
Il sera donc incontournable en Afrique occidentale.
« En l’y admettant, on intègre un Etat fort dans une communauté où la plupart des Etats sont encore fragiles sur le plan économique. Il deviendrait ainsi, avec le Nigéria, la plus importante puissance de la CEDEAO, dépassant la Côte d’Ivoire et le Ghana. Ce qui lui donne une capacité d’agir de l’intérieur pour orienter sa stratégie en fonction des opportunités offertes par la communauté, mais aussi en fonction de ses propres intérêts », relève le texte.
Pour la CNES, la présence d’un Etat au dynamisme économique avéré, à côté de la deuxième puissance économique du continent (le Nigéria) et de la locomotive de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), la Côte d’Ivoire, pourrait contribuer au rayonnement économique de la CEDEAO…
« Notre pays est déjà très concurrencé par le Maroc dans le secteur bancaire du fait que les capitaux des banques du Sénégal n’appartiennent pas aux Sénégalais.
C’est aussi valable dans le domaine de l’immobilier, avec la construction de la cité de l’Emergence confiée à un groupe de BTP marocain », détaille un document de la CNES repris par « Enquête ».
La même source précise que l’intégration peut se faire « à condition que les deux parties y trouvent leurs intérêts réciproques ».
La CNES qui redoute également une réorientation de la diplomation dans cette région, soutient que cette adhésion permettrait au Maroc de peser aux plans diplomatique et politique, su l’orientation de cette zone.
Il sera donc incontournable en Afrique occidentale.
« En l’y admettant, on intègre un Etat fort dans une communauté où la plupart des Etats sont encore fragiles sur le plan économique. Il deviendrait ainsi, avec le Nigéria, la plus importante puissance de la CEDEAO, dépassant la Côte d’Ivoire et le Ghana. Ce qui lui donne une capacité d’agir de l’intérieur pour orienter sa stratégie en fonction des opportunités offertes par la communauté, mais aussi en fonction de ses propres intérêts », relève le texte.
Pour la CNES, la présence d’un Etat au dynamisme économique avéré, à côté de la deuxième puissance économique du continent (le Nigéria) et de la locomotive de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), la Côte d’Ivoire, pourrait contribuer au rayonnement économique de la CEDEAO…