Dans son allocution, le général de corps d'armée Abdel Fattah al-Burhan déclare que la coalition est responsable du retard dans la conclusion d'un accord final.
Absence d'accord, réprimande sévère des manifestations lundi, faisant au moins 30 morts, un ensemble de faits qui poussent le conseil militaire à mettre fin à tous les accords passés avec l'opposition et à programmer les élections d'ici mars prochain.
Les parties avaient pourtant convenu d'une période de transition de 3 ans et de la mise en place d'un organe législatif composé à 67% de civils.
Le véritable point de blocage était la composition du conseil souverain chargé de diriger la transition. Les manifestants voulaient une transition plus ou moins civile tandis que l'armée entendait avoir une mainmise sur cet organe.
Des médecins de l'opposition déclarent que plus de 35 personnes ont été tuées dans ce qui est la pire violence depuis le renversement du président Omar al-Bashir en avril.
Le général al-Burhan a quant à lui promis une enquête sur ces événements meurtriers.
Hier lundi, les forces de sécurité ont pris d'assaut un camp de protestation dans la capitale soudanaise, Khartoum.
RFI
Absence d'accord, réprimande sévère des manifestations lundi, faisant au moins 30 morts, un ensemble de faits qui poussent le conseil militaire à mettre fin à tous les accords passés avec l'opposition et à programmer les élections d'ici mars prochain.
Les parties avaient pourtant convenu d'une période de transition de 3 ans et de la mise en place d'un organe législatif composé à 67% de civils.
Le véritable point de blocage était la composition du conseil souverain chargé de diriger la transition. Les manifestants voulaient une transition plus ou moins civile tandis que l'armée entendait avoir une mainmise sur cet organe.
Des médecins de l'opposition déclarent que plus de 35 personnes ont été tuées dans ce qui est la pire violence depuis le renversement du président Omar al-Bashir en avril.
Le général al-Burhan a quant à lui promis une enquête sur ces événements meurtriers.
Hier lundi, les forces de sécurité ont pris d'assaut un camp de protestation dans la capitale soudanaise, Khartoum.
RFI