“Pour les visites, les premiers enjeux, c'est d'arriver à Rebeuss avant 7 h. Si vous arrivez après, vous n'êtes pas sûr d'entrer, parce qu’à 11 h, ils arrêtent de prendre les gens et s'ils arrêtent, vous êtes obligés d'attendre jusqu'à 15 h. Car, si vous partez, à votre retour, vous n'aurez plus de place.
À 15 h, si vous avez la chance de faire partie de ceux qui sont entrés avant 16 h, c'est bien, sinon vous revenez dans deux semaines. Parce qu’à Rebeuss, la visite, c'est chaque deux semaines, contrairement aux autres prisons, où elle se fait deux fois dans la semaine”, renseigne Souleymane Ndième, frère d'un détenu politique et membre du collectif.
L'autre difficulté à laquelle ils font face, dit-il, c’est la nourriture. “Quand vous allez quotidiennement donner de la nourriture à votre frère, sœur, mari ou autre parent, il faut d'abord faire une longue queue avant d'accéder à Rebeuss. Ensuite, vous enregistrez le plat et pour ça, il faut faire un circuit tellement long. Si vous le déposez à 14 h, avant que la personne le reçoive, il est déjà 17 h ou 18 h. Donc, ils ne reçoivent pas des plats de qualité”.
Les familles des détenus informent que leurs enfants sont victimes de vol à Rebeuss. “Souvent, nous déposons des choses pour nos parents? qui ne les reçoivent pas. Pas plus tard que ce vendredi, j'ai déposé de la nourriture, des jus et un rouleau de mouchoirs pour mon frère, mais quand il m'a appelé, il m'a dit qu'il a reçu le plat.
Je lui ai demandé s'il avait aussi reçu le reste, il m'a répondu que non. J'ai dit : Mais attendS, on ne peut pas vous enfermeR, vous séquestreR et également vous voler !”, raconte Souleymane Ndième.
Il ajoute : “Quand vous déposez de l'argent liquide à Rebeuss, on ne vous donne aucun reçu pour prouver que vous avez déposé de l'argent. Donc, vous voyez à quel point l'injustice continue. Non seulement l'injustice judiciaire, mais aussi l'injustice dans la prise en charge du détenu. Donc, ce sont des tortures psychologiques pour les détenus”.
À 15 h, si vous avez la chance de faire partie de ceux qui sont entrés avant 16 h, c'est bien, sinon vous revenez dans deux semaines. Parce qu’à Rebeuss, la visite, c'est chaque deux semaines, contrairement aux autres prisons, où elle se fait deux fois dans la semaine”, renseigne Souleymane Ndième, frère d'un détenu politique et membre du collectif.
L'autre difficulté à laquelle ils font face, dit-il, c’est la nourriture. “Quand vous allez quotidiennement donner de la nourriture à votre frère, sœur, mari ou autre parent, il faut d'abord faire une longue queue avant d'accéder à Rebeuss. Ensuite, vous enregistrez le plat et pour ça, il faut faire un circuit tellement long. Si vous le déposez à 14 h, avant que la personne le reçoive, il est déjà 17 h ou 18 h. Donc, ils ne reçoivent pas des plats de qualité”.
Les familles des détenus informent que leurs enfants sont victimes de vol à Rebeuss. “Souvent, nous déposons des choses pour nos parents? qui ne les reçoivent pas. Pas plus tard que ce vendredi, j'ai déposé de la nourriture, des jus et un rouleau de mouchoirs pour mon frère, mais quand il m'a appelé, il m'a dit qu'il a reçu le plat.
Je lui ai demandé s'il avait aussi reçu le reste, il m'a répondu que non. J'ai dit : Mais attendS, on ne peut pas vous enfermeR, vous séquestreR et également vous voler !”, raconte Souleymane Ndième.
Il ajoute : “Quand vous déposez de l'argent liquide à Rebeuss, on ne vous donne aucun reçu pour prouver que vous avez déposé de l'argent. Donc, vous voyez à quel point l'injustice continue. Non seulement l'injustice judiciaire, mais aussi l'injustice dans la prise en charge du détenu. Donc, ce sont des tortures psychologiques pour les détenus”.