Les administrateurs de greffes sont très remontés contre les pouvoirs publics. Pour cause, depuis la fin de leur formation eu Cfj (Centre de formation judiciaire), pour une duré de 28 mois, soit entre 2011 et 2015, ils ont été maintenus dans leur ancien statut. Dans les colonnes de L’As Quotidien de ce vendredi 29 avril 2016, ils se sont indignés du retard de leur évaluation. «Depuis longtemps, les autorités tardent à régulariser notre situation.
Pourtant cette formation nous a permis d’approfondir nos connaissances en Finances publiques, en gestion des ressources humaines, en management, en statistique, en droit de la fonction publique, sans compter les procédures judiciaires relatives aux droits de l’Ohada», expliquent-ils avant de rappeler que ce nouveau corps est crée par un décret portant statut particulier des fonctionnaires de la justice et a permis le passage de greffiers en chef de l’époque (avant 2011), dans un nouveau corps appelé administrateurs des greffes.
A l’issue de leur formation, les administrateurs des greffes passent de la hiérarchie B1 à la hiérarchie A1. Seulement, ce changement de statut a un coût financier. C’est pourquoi, ils soupçonnent l’Etat de retarder le décret, alors que beaucoup d’entre eux vont aller à la retraite, sans bénéficier du fruit de leur travail. «Nous nous indignons de l’inertie des autorités, parce que nous ne comprenons pas pourquoi on nous fait subir une formation et qu’on ne prenne pas en compte notre nouvelle situation administrative», s’insurgent les administrateurs greffiers qui disent être au nombre de 33.