Le retrait d’un pays de la Cour pénale internationale (CPI) n’empêche pas des poursuites en cas de commission de crimes internationaux a soutenu, mardi à New York, Adama Dieng, conseiller spécial du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU) pour la prévention du génocide.
"Ce n’est pas parce que vous êtes retirés de la CPI, même si ce retrait ne sera effectif que dans un an, (…) que vous ne pouvez pas être poursuivi si vous commettez des crimes internationaux, comme prévu dans l’article 6 du Traité de Rome" a-t-il dit. Adama Dieng donnait son avis sur le retrait des pays africains de la CPI dans un entretien avec des journalistes venus couvrir les travaux du Conseil de sécurité de l’ONU, présidé en novembre par le Sénégal.
Après l’Afrique du Sud et le Burundi, la Gambie a annoncé le 25 octobre dernier son retrait de la Cour après avoir fait valoir une justice à double vitesse.
Le fonctionnaire onusien, par ailleurs ancien greffier du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a souligné que le retrait de la Gambie ne sera effectif que le 11 novembre 2017.
Source aps.sn
"Ce n’est pas parce que vous êtes retirés de la CPI, même si ce retrait ne sera effectif que dans un an, (…) que vous ne pouvez pas être poursuivi si vous commettez des crimes internationaux, comme prévu dans l’article 6 du Traité de Rome" a-t-il dit. Adama Dieng donnait son avis sur le retrait des pays africains de la CPI dans un entretien avec des journalistes venus couvrir les travaux du Conseil de sécurité de l’ONU, présidé en novembre par le Sénégal.
Après l’Afrique du Sud et le Burundi, la Gambie a annoncé le 25 octobre dernier son retrait de la Cour après avoir fait valoir une justice à double vitesse.
Le fonctionnaire onusien, par ailleurs ancien greffier du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a souligné que le retrait de la Gambie ne sera effectif que le 11 novembre 2017.
Source aps.sn