Le recensement général de la population et de l’habitat coïncide avec une année pré-électorale. Ce qui pourrait susciter quelques interrogations notamment dans la manipulation de certaines données sensibles. Cela a été une préoccupation majeure de quelques députés lors de la rencontre avec le Directeur général de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd). Ababacar Sadikh Béye rassure que le recensement est une opération déjà calée dans le temps par la loi et par la charte des Nations Unies, relate leSoleil.sn.
«C’est tous les 10 ans qu’on le fait. Ce recensement a été fait en 2013. Forcément, il doit être fait en 2023. L’Ansd ne contrôle pas la temporalité de ce projet », a-t-il précisé, ajoutant que les opérations qui devaient se tenir au mois de novembre ont été anticipées «pour ne pas être trop proches de ces élections. Le recensement est un exercice qui n’a absolument rien à voir avec les élections puisque ce sont des questions de démographie, de santé, d’emploi. Ce sont des variables qui permettent de planifier la politique économique et sociale du pays. C’est une opération neutre ».
«C’est tous les 10 ans qu’on le fait. Ce recensement a été fait en 2013. Forcément, il doit être fait en 2023. L’Ansd ne contrôle pas la temporalité de ce projet », a-t-il précisé, ajoutant que les opérations qui devaient se tenir au mois de novembre ont été anticipées «pour ne pas être trop proches de ces élections. Le recensement est un exercice qui n’a absolument rien à voir avec les élections puisque ce sont des questions de démographie, de santé, d’emploi. Ce sont des variables qui permettent de planifier la politique économique et sociale du pays. C’est une opération neutre ».