En effet, cette vision salutaire de son Excellence, Monsieur Macky Sall qui avait pour but de combattre la pauvreté galopante et les inégalités sociales, se voit détourner de son objectif principal. Il faut avoir la lucidité de reconnaitre que les bourses sociales sont détournées de leur objectif par certains politiciens véreux notamment au profit de leur clientèle politique de plus en plus exigeante. Ces profanateurs et autres « souverains » peu légitimes, jouent sur la naïveté de l’Etat pour dévier l’action gouvernementale, laquelle peine toujours à provoquer un semblant de développement.
Des cas de détournements sont signalés de partout, nuisant totalement tout effort du Président MackySall dans sa quête d’un Sénégal où l’inégalité sociale serait amoindrie. Dans la commune de Sahm Notaire (Guédiawaye), on fait état d’une liste parallèle composée uniquement d’adeptes d’un parti politique, en plus des imams, des conseillers commis d’office pour ce sésame. A l’heure actuelle, ils sont en train de gouter « aux délices » de ces allocations promues aux nécessiteux. A Pikine, cerise sur le gâteau, il semblerait que parmi les attributaires, on trouve même des noms de fonctionnaires qui sans scrupule, cautionnent ce détournement puisqu’ils y trouvent leur compte.
En tant que citoyen sénégalais épris de la bonne gouvernance, une gouvernance vertueuse et sobre comme vous avez l’habitude de le prôner, Monsieur le Président de la République, j’implore votre intervention auprès de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) pour faire la lumière sur les manquements remarqués dans cette politique sociale à Guédiawaye et à Pikine. Non seulement l’existence de défaillances dans les bourses sociales sont invoquées ; mais de plus, cela laisse entendre que l’action publique est promise à l’échec.
Comme j’ai l’habitude de le dire, Monsieur le Président de la République, « Il n’y a pas d’économie viable sans valeurs morales fortes et claires ».
Si le programme de bourse de sécurité sociale tombe à l’eau, qui je rappelle est placé au cœur du Plan Sénégal Emergent (PSE), qu’en sera-t-il de la Couverture Maladie Universelle (CMU) et pertinemment du PSE, cher au Président Macky Sall ?
En matière de développement durable et de pauvreté au Sénégal, la confusion et les bons sentiments l’emportent trop souvent sur la rigueur et le raisonnement.
Tout est fait alors fait dans l’urgence. Et dans l’urgence, le traitement social des problèmes empêche de s’attaquer à l’origine même des problèmes en question. En ce sens, le commandant du navire voit l’iceberg mais il ne change pas de direction. Au pire, il continue vaillamment dans la direction fatale, prenant prétexte de la vitesse acquise, sans remettre en question aucun des paramètres qui ont conduit le navire dans l’impasse.
Lorsque l’on pilote un gros navire, il faut anticiper les changements de direction pour réussir une manœuvre et pour éviter l’obstacle. En effet, à défaut de contrôles rigoureux, on risque d’alimenter de grandes conférences, de discours creux qui ne récoltent qu’une misère durable dans la banlieue.
Les discours ne font pas vivre même s’ils peuvent toujours faire illusion devant des masses désorientées.
Monsieur le Président de la République, Monsieur Macky Sall, votre programme de bourse sociale est réduit à une simple récompense politique dans certaines localités. Soyez en sûr que les pauvres continuent d’être pauvres, et dire qu’ils suscitaient un grand espoir à votre élection.
Ibrahima Diouf dit Gaye – Gaye
Economiste-Statisticien
Email : pape_gaye@hotmail.fr
Des cas de détournements sont signalés de partout, nuisant totalement tout effort du Président MackySall dans sa quête d’un Sénégal où l’inégalité sociale serait amoindrie. Dans la commune de Sahm Notaire (Guédiawaye), on fait état d’une liste parallèle composée uniquement d’adeptes d’un parti politique, en plus des imams, des conseillers commis d’office pour ce sésame. A l’heure actuelle, ils sont en train de gouter « aux délices » de ces allocations promues aux nécessiteux. A Pikine, cerise sur le gâteau, il semblerait que parmi les attributaires, on trouve même des noms de fonctionnaires qui sans scrupule, cautionnent ce détournement puisqu’ils y trouvent leur compte.
En tant que citoyen sénégalais épris de la bonne gouvernance, une gouvernance vertueuse et sobre comme vous avez l’habitude de le prôner, Monsieur le Président de la République, j’implore votre intervention auprès de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) pour faire la lumière sur les manquements remarqués dans cette politique sociale à Guédiawaye et à Pikine. Non seulement l’existence de défaillances dans les bourses sociales sont invoquées ; mais de plus, cela laisse entendre que l’action publique est promise à l’échec.
Comme j’ai l’habitude de le dire, Monsieur le Président de la République, « Il n’y a pas d’économie viable sans valeurs morales fortes et claires ».
Si le programme de bourse de sécurité sociale tombe à l’eau, qui je rappelle est placé au cœur du Plan Sénégal Emergent (PSE), qu’en sera-t-il de la Couverture Maladie Universelle (CMU) et pertinemment du PSE, cher au Président Macky Sall ?
En matière de développement durable et de pauvreté au Sénégal, la confusion et les bons sentiments l’emportent trop souvent sur la rigueur et le raisonnement.
Tout est fait alors fait dans l’urgence. Et dans l’urgence, le traitement social des problèmes empêche de s’attaquer à l’origine même des problèmes en question. En ce sens, le commandant du navire voit l’iceberg mais il ne change pas de direction. Au pire, il continue vaillamment dans la direction fatale, prenant prétexte de la vitesse acquise, sans remettre en question aucun des paramètres qui ont conduit le navire dans l’impasse.
Lorsque l’on pilote un gros navire, il faut anticiper les changements de direction pour réussir une manœuvre et pour éviter l’obstacle. En effet, à défaut de contrôles rigoureux, on risque d’alimenter de grandes conférences, de discours creux qui ne récoltent qu’une misère durable dans la banlieue.
Les discours ne font pas vivre même s’ils peuvent toujours faire illusion devant des masses désorientées.
Monsieur le Président de la République, Monsieur Macky Sall, votre programme de bourse sociale est réduit à une simple récompense politique dans certaines localités. Soyez en sûr que les pauvres continuent d’être pauvres, et dire qu’ils suscitaient un grand espoir à votre élection.
Ibrahima Diouf dit Gaye – Gaye
Economiste-Statisticien
Email : pape_gaye@hotmail.fr