« Les pays riches de ce monde ont acheté de très grandes quantités de vaccins. Certains, quatre fois plus que ce dont ils ont besoin », a déploré le président sud-africain dont le pays est le plus touché du continent par l’épidémie de Covid avec plus d’1,4 million de cas et 41 000 décès.
Alors que les campagnes de vaccination ont commencé à travers le monde, l’Afrique du Sud attend toujours ses premiers vaccins.
1,5 million de doses ont été achetées auprès d’un laboratoire indien et devraient être livrés dans les prochains jours. À peine de quoi vacciner la moitié des professionnels de la santé.
Pour le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, il faut un accès équitable aux vaccins. « Nous leur disons : "mettez à disposition les doses excédentaires que vous avez commandées et mises de côté. Il n’y a absolument aucune raison pour qu’un pays de 40 millions d’habitants achètent 120 millions de doses. Cela se fait au détriment de certains pays qui en ont le plus besoin". »
Un appel qui fait écho aux avertissements de l'Organisation mondiale de la santé. Son directeur avait déjà appelé les pays riches à ne pas « couper la file ». Et mettre à disposition des pays pauvres leurs doses excédentaires par le biais du mécanisme Covax.
Ce dispositif de l'OMS doit permettre de vacciner 20% de la population du continent africain avant la fin de l'année.
Alors que les campagnes de vaccination ont commencé à travers le monde, l’Afrique du Sud attend toujours ses premiers vaccins.
1,5 million de doses ont été achetées auprès d’un laboratoire indien et devraient être livrés dans les prochains jours. À peine de quoi vacciner la moitié des professionnels de la santé.
Pour le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, il faut un accès équitable aux vaccins. « Nous leur disons : "mettez à disposition les doses excédentaires que vous avez commandées et mises de côté. Il n’y a absolument aucune raison pour qu’un pays de 40 millions d’habitants achètent 120 millions de doses. Cela se fait au détriment de certains pays qui en ont le plus besoin". »
Un appel qui fait écho aux avertissements de l'Organisation mondiale de la santé. Son directeur avait déjà appelé les pays riches à ne pas « couper la file ». Et mettre à disposition des pays pauvres leurs doses excédentaires par le biais du mécanisme Covax.
Ce dispositif de l'OMS doit permettre de vacciner 20% de la population du continent africain avant la fin de l'année.