Le directeur général de BNP Paribas, Jean-Laurent Bonnafé, annonce dans une lettre aux salariés, dont i-Télé diffuse samedi des extraits, que la banque sera "lourdement sanctionnée" par les autorités américaines et reconnaît des "erreurs".
"Je veux le dire clairement: nous serons sanctionnés lourdement. Parce que des dysfonctionnements sont intervenus et que des erreurs ont été commises", déclare Jean-Laurent Bonnafé dans ce message aux salariés de BNP Paribas, émis vendredi selon i-Télé et dont une source interne à la banque a confirmé l'existence.
"Mais cette difficulté que nous traversons ne devra pas pour autant impacter notre feuille de route", estime-t-il.
Une amende de 9 milliards de dollars
Après des mois d'âpres négociations, les autorités américaines annonceront lundi soir les termes de l'accord qui permettra à BNP Paribas d'échapper à des poursuites judiciaires pour avoir aidé certains pays à contourner un embargo américain.
La première banque française par la capitalisation devra s'acquitter d'une amende avoisinant 9 milliards de dollars, subira des restrictions pour ses opérations en dollars et devra reconnaître sa culpabilité, geste exceptionnel de la part d'un établissement financier, avait indiqué vendredi à l'AFP une source proche du dossier.
La banque s'est retrouvée dans le collimateur de la justice américaine pour avoir autorisé des paiements en dollars vers des pays soumis à des sanctions économiques américaines, notamment le Soudan et l'Iran, entre 2002 et 2009.
"Je veux le dire clairement: nous serons sanctionnés lourdement. Parce que des dysfonctionnements sont intervenus et que des erreurs ont été commises", déclare Jean-Laurent Bonnafé dans ce message aux salariés de BNP Paribas, émis vendredi selon i-Télé et dont une source interne à la banque a confirmé l'existence.
"Mais cette difficulté que nous traversons ne devra pas pour autant impacter notre feuille de route", estime-t-il.
Une amende de 9 milliards de dollars
Après des mois d'âpres négociations, les autorités américaines annonceront lundi soir les termes de l'accord qui permettra à BNP Paribas d'échapper à des poursuites judiciaires pour avoir aidé certains pays à contourner un embargo américain.
La première banque française par la capitalisation devra s'acquitter d'une amende avoisinant 9 milliards de dollars, subira des restrictions pour ses opérations en dollars et devra reconnaître sa culpabilité, geste exceptionnel de la part d'un établissement financier, avait indiqué vendredi à l'AFP une source proche du dossier.
La banque s'est retrouvée dans le collimateur de la justice américaine pour avoir autorisé des paiements en dollars vers des pays soumis à des sanctions économiques américaines, notamment le Soudan et l'Iran, entre 2002 et 2009.