Victime des agissements de son époux, ancien chef d’agence de la SGBS des Hann Maristes, Namoury Diallo, qui a détourné 457 400 000 des caisses de ladite structure, la dame Madeleine Nelson l’est vraiment. En effet, pour avoir remis sa pièce d’identité à son époux afin que celui-ci ouvre un compte bancaire à la SBGS, la dame a comparu, hier devant le tribunal, pour les faits d’escroquerie et de faux et usage de faux.
Face au juge, elle a retracé la manière dont son époux l’a utilisée pour arriver à ses fins, « mon époux était le chef de l’agence. Etant dans le besoin d’ouvrir un autre compte bancaire, il m’a demandé ma pièce d’identité, sans arrière-pensée, je lui ai donné la pièce. Je précise que ce compte est à mon nom, mais ne m’appartient pas, il appartient à mon mari. Il ne m’a jamais donné de l’argent. Je n’étais au courant de ses agissements, jusqu’à mon arrestation ».
Les faits ont eu lieu en 2014, lorsque l’ex-chef d’agence par le biais du compte ouvert au nom de sa femme, avait monté 11 dossiers de prêts pour son compte personnel, lesquels ont été accordés à son épouse et à certains membres de sa famille. C’est à la suite d’une plainte déposée par le directeur général de la SGBS, par le biais de son directeur des affaires juridiques, que les agissements de Diallo ont été découverts.
En fuite depuis la découverte des faits, le parquet a sollicité un mandat d’arrêt international contre lui et une peine de 5 ans. Quant à sa femme, le maitre des poursuites a requis la relaxe au bénéfice du doute.
Face au juge, elle a retracé la manière dont son époux l’a utilisée pour arriver à ses fins, « mon époux était le chef de l’agence. Etant dans le besoin d’ouvrir un autre compte bancaire, il m’a demandé ma pièce d’identité, sans arrière-pensée, je lui ai donné la pièce. Je précise que ce compte est à mon nom, mais ne m’appartient pas, il appartient à mon mari. Il ne m’a jamais donné de l’argent. Je n’étais au courant de ses agissements, jusqu’à mon arrestation ».
Les faits ont eu lieu en 2014, lorsque l’ex-chef d’agence par le biais du compte ouvert au nom de sa femme, avait monté 11 dossiers de prêts pour son compte personnel, lesquels ont été accordés à son épouse et à certains membres de sa famille. C’est à la suite d’une plainte déposée par le directeur général de la SGBS, par le biais de son directeur des affaires juridiques, que les agissements de Diallo ont été découverts.
En fuite depuis la découverte des faits, le parquet a sollicité un mandat d’arrêt international contre lui et une peine de 5 ans. Quant à sa femme, le maitre des poursuites a requis la relaxe au bénéfice du doute.