Il n’y a pas qu’en banlieue que les populations souffrent de l’abondance des pluies à Dakar. Dans plusieurs quartiers du département et capitale du Sénégal, la situation se complique à chaque fois qu'il pleut. Fass est de ceux-là. Ici, les eaux sont partout ou presque.
Les vendeuses de petit déjeuner sont dans l'obligation de ne pas vendre car l'eau stagne sur les places où elles installent leurs tables. Et pour qu'un client y accède, pour acheter, il faudra qu'ils pataugent ou qu'ils procédent par des détours pour arriver jusqu'à elles. Or, nombreux sont ceux qui préfèrent ne pas prendre le risque.
Et la situation de la hausse généralisée des prix des marchandises n’aidant pas, ces acteurs renoncent à préparer en grande quantité, sachant qu’il n’y aura pas assez de clients pour acheter, confirme une vendeuse de «ndekki» ou petit déjeuner.
Certes, il y a de l'eau partout dans le marché, mais ce jeune homme alias «Thiatou Guédiawaye», installé juste à l'entrée du marché de Fass, n'a pas de difficultés pour vendre ses quartiers de viande, même s'il arrive des jours où il ne vend pas.
«J’ai un peu de la chance car je me situe juste à l'entrée du marché, mais il y a d'autres vendeurs à l'intérieur. De ce fait, quand il pleut, je vends non seulement mes clients mais aussi ceux qui ne peuvent pas pénétrer à l'intérieur du marché à cause de l'eau. Et il m’arrive aussi ne pas vendre parce que ce n'est pas chaque jour que le marché est bon. Je ne rencontre pas beaucoup de difficulté quand la pluie tombe parce que j'ai couvert ma place de façon à ce que l'eau ne me fatigue pas trop. En plus, l'eau n'atteint pas la viande car elle estt bien gardée.»
Mais cette chance ne sourit pas à Khadim Sène qui se situe à l'intérieur du marché et qui perd la quasi-totalité de ses clients quand il pleut. «Certes, l'eau de pluie ne touche pas la viande que je vends parce qu'elle est bien gardée dans un frigo, mais je perds la quasi-totalité de mes clients car beaucoup d'entre eux ne peuvent pas traverser l'eau et entrer dans le marché. Et ça devient très difficile, surtout ces derniers jours-ci», reconnaît-il.
La pluie ne facilite pas non plus la tâche aux vendeuses de poisson. Bineta Sall commerçante au marché de Fass, revient sur les difficultés d'avoir du poisson.
«Il est très difficile d'avoir des poissons parce que les pêcheurs ne vont pas à la mer quand la pluie tombe. Et il est encore plus difficile quand tu as des poissons restants ; non seulement tu ne les vends pas tous parce qu’il y a des gens qui préfèrent les poissons frais, mais aussi beaucoup de clients n'aiment pas sortir pour faire le marché sous les eaux. Et ça n’arrange vraiment pas», conclut-elle.
Ce cri du cœur des vendeurs (ses) du marché est partagé par les usagers des transports routiers qui éprouvent d’énormes problème de mobilité urbaine chaque fois qu’il peut. En effet, avec les nouveaux chantiers et travaux sur les routes, il y a des trous et des nids-de-poule partout et l'eau de pluie stagne dans ces creux, empêchant des véhicules comme les taxis, les cars rapides, les minibus Tata, d’emprunter ces artères qui sont leur chemin habituel. Ils sont obligés de zapper toutes ces routes pour procéder par des détour ou passer par les ruelles étroites des devantures des maisons.
Face à cette situation, «il m'arrive même de passer plus de temps sur les routes que dans mon lieu de travail, à cause des eaux de pluie et des bouchons partout», déplorent certains usagers.
Sud Quotidien
Les vendeuses de petit déjeuner sont dans l'obligation de ne pas vendre car l'eau stagne sur les places où elles installent leurs tables. Et pour qu'un client y accède, pour acheter, il faudra qu'ils pataugent ou qu'ils procédent par des détours pour arriver jusqu'à elles. Or, nombreux sont ceux qui préfèrent ne pas prendre le risque.
Et la situation de la hausse généralisée des prix des marchandises n’aidant pas, ces acteurs renoncent à préparer en grande quantité, sachant qu’il n’y aura pas assez de clients pour acheter, confirme une vendeuse de «ndekki» ou petit déjeuner.
Certes, il y a de l'eau partout dans le marché, mais ce jeune homme alias «Thiatou Guédiawaye», installé juste à l'entrée du marché de Fass, n'a pas de difficultés pour vendre ses quartiers de viande, même s'il arrive des jours où il ne vend pas.
«J’ai un peu de la chance car je me situe juste à l'entrée du marché, mais il y a d'autres vendeurs à l'intérieur. De ce fait, quand il pleut, je vends non seulement mes clients mais aussi ceux qui ne peuvent pas pénétrer à l'intérieur du marché à cause de l'eau. Et il m’arrive aussi ne pas vendre parce que ce n'est pas chaque jour que le marché est bon. Je ne rencontre pas beaucoup de difficulté quand la pluie tombe parce que j'ai couvert ma place de façon à ce que l'eau ne me fatigue pas trop. En plus, l'eau n'atteint pas la viande car elle estt bien gardée.»
Mais cette chance ne sourit pas à Khadim Sène qui se situe à l'intérieur du marché et qui perd la quasi-totalité de ses clients quand il pleut. «Certes, l'eau de pluie ne touche pas la viande que je vends parce qu'elle est bien gardée dans un frigo, mais je perds la quasi-totalité de mes clients car beaucoup d'entre eux ne peuvent pas traverser l'eau et entrer dans le marché. Et ça devient très difficile, surtout ces derniers jours-ci», reconnaît-il.
La pluie ne facilite pas non plus la tâche aux vendeuses de poisson. Bineta Sall commerçante au marché de Fass, revient sur les difficultés d'avoir du poisson.
«Il est très difficile d'avoir des poissons parce que les pêcheurs ne vont pas à la mer quand la pluie tombe. Et il est encore plus difficile quand tu as des poissons restants ; non seulement tu ne les vends pas tous parce qu’il y a des gens qui préfèrent les poissons frais, mais aussi beaucoup de clients n'aiment pas sortir pour faire le marché sous les eaux. Et ça n’arrange vraiment pas», conclut-elle.
Ce cri du cœur des vendeurs (ses) du marché est partagé par les usagers des transports routiers qui éprouvent d’énormes problème de mobilité urbaine chaque fois qu’il peut. En effet, avec les nouveaux chantiers et travaux sur les routes, il y a des trous et des nids-de-poule partout et l'eau de pluie stagne dans ces creux, empêchant des véhicules comme les taxis, les cars rapides, les minibus Tata, d’emprunter ces artères qui sont leur chemin habituel. Ils sont obligés de zapper toutes ces routes pour procéder par des détour ou passer par les ruelles étroites des devantures des maisons.
Face à cette situation, «il m'arrive même de passer plus de temps sur les routes que dans mon lieu de travail, à cause des eaux de pluie et des bouchons partout», déplorent certains usagers.
Sud Quotidien