C’est ce samedi 02 janvier 2016 que commence officiellement le mandat du SÉNÉGAL en qualité de membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, mandat pour lequel il avait été brillamment élu le 15 octobre dernier et qui court jusqu’au 31 décembre 2017, en même temps que l’Egypte, le Japon, l’Ukraine et l’Uruguay.
Ainsi, le SÉNÉGAL siègera pour la troisième fois de son histoire à cette instance restreinte et exclusive de la gouvernance sécuritaire mondiale, après y avoir exercé le même mandat pour les biennium 1968 / 1969 et 1988 / 1989.
Comme l’a indiqué le Président de la République Son Excellence Monsieur SALL, dans son adresse solennelle à la Nation à l’occasion du Nouvel An 2016, l’élection du SÉNÉGAL au Conseil de Sécurité traduit toute la considération et tout le crédit que la Communauté internationale accorde à ce pays, « véritable puissance diplomatique » contribuant de façon dynamique et positive au traitement des grandes questions qui agitent le monde, en particulier les questions de paix, sécurité, développement, état de droit et démocratie.
Il s’agit d’un mandat national certes, mais aussi ouest-africain et africain, international même, le SÉNÉGAL ayant battu campagne tant sur ses propres priorités nationales que celles sous régionales, africaines et mondiales.
Dans un monde affligé par maintes situations de crise et même de guerre et un Conseil de Sécurité de nouveau en butte à des clivages internes, le SÉNÉGAL entend privilégier le dialogue et la recherche du consensus pour le règlement de ces conflits.
Il entend aussi y faire jouer à fond la diplomatie préventive pour amener le Conseil de Sécurité à faire davantage de prévention que ce n’est le cas actuellement, en introduisant dans son agenda des thématiques nouvelles comme « Eau-Paix-Sécurité », « Santé-Paix-Sécurité et en contribuant activement à la mise en œuvre de celles actuellement examinées comme « Femmes-Paix-Sécurité » et « Jeunes-Paix-Sécurité ».
En plus des activités variées que voilà , le SÉNÉGAL va , d’entrée de jeu , assumer des responsabilités particulières au sein du Conseil de Sécurité dont il est chargé de présider deux importants organes subsidiaires que sont :
-le Groupe de travail sur les Opérations de paix -le SÉNÉGAL est 7ème plus gros contributeur mondial de troupes (militaires , de police et civils), 3ème au plan africain et 1er à l’échelle ouest-africaine ;
-le Comité des sanctions concernant la République du Soudan du Sud.
Il est aussi Vice-Président pour les thématiques « prévention des conflits en Afrique de l’Ouest » et « protection des enfants en périodes et zones de conflits », en plus d’être « Porte-Plume » (Pen Holder) pour la situation dans le Sahel et la situation en Guinée-Bissau.
Fait à Dakar, le 2 janvier 2016
Ministère d’Affaires étrangères
Ainsi, le SÉNÉGAL siègera pour la troisième fois de son histoire à cette instance restreinte et exclusive de la gouvernance sécuritaire mondiale, après y avoir exercé le même mandat pour les biennium 1968 / 1969 et 1988 / 1989.
Comme l’a indiqué le Président de la République Son Excellence Monsieur SALL, dans son adresse solennelle à la Nation à l’occasion du Nouvel An 2016, l’élection du SÉNÉGAL au Conseil de Sécurité traduit toute la considération et tout le crédit que la Communauté internationale accorde à ce pays, « véritable puissance diplomatique » contribuant de façon dynamique et positive au traitement des grandes questions qui agitent le monde, en particulier les questions de paix, sécurité, développement, état de droit et démocratie.
Il s’agit d’un mandat national certes, mais aussi ouest-africain et africain, international même, le SÉNÉGAL ayant battu campagne tant sur ses propres priorités nationales que celles sous régionales, africaines et mondiales.
Dans un monde affligé par maintes situations de crise et même de guerre et un Conseil de Sécurité de nouveau en butte à des clivages internes, le SÉNÉGAL entend privilégier le dialogue et la recherche du consensus pour le règlement de ces conflits.
Il entend aussi y faire jouer à fond la diplomatie préventive pour amener le Conseil de Sécurité à faire davantage de prévention que ce n’est le cas actuellement, en introduisant dans son agenda des thématiques nouvelles comme « Eau-Paix-Sécurité », « Santé-Paix-Sécurité et en contribuant activement à la mise en œuvre de celles actuellement examinées comme « Femmes-Paix-Sécurité » et « Jeunes-Paix-Sécurité ».
En plus des activités variées que voilà , le SÉNÉGAL va , d’entrée de jeu , assumer des responsabilités particulières au sein du Conseil de Sécurité dont il est chargé de présider deux importants organes subsidiaires que sont :
-le Groupe de travail sur les Opérations de paix -le SÉNÉGAL est 7ème plus gros contributeur mondial de troupes (militaires , de police et civils), 3ème au plan africain et 1er à l’échelle ouest-africaine ;
-le Comité des sanctions concernant la République du Soudan du Sud.
Il est aussi Vice-Président pour les thématiques « prévention des conflits en Afrique de l’Ouest » et « protection des enfants en périodes et zones de conflits », en plus d’être « Porte-Plume » (Pen Holder) pour la situation dans le Sahel et la situation en Guinée-Bissau.
Fait à Dakar, le 2 janvier 2016
Ministère d’Affaires étrangères