"C'est un personnage difficile à décrire", tient-il d'emblée à relever dans un entretien avec l'APS, estimant que Thierno Amadou Tidiane Bâ fait partie de ces guides religieux exceptionnels dont le pays a besoin. "C'est un homme de DIEU. Il est détaché des biens de ce monde, mais par la grâce de DIEU, tout le monde le suit", souligne Daye Niang.
Le khalife est né en 1935 à Kolda, quelques jours avant que son père, Thierno Mohamadou Saïdou Bâ, ne fonde la même année, Madina Gounass.
"Il est calme, gentil, il n'a jamais manifesté un sentiment de colère. Il est tout le temps souriant. Un homme aux vertus rares. Il est à tout instant en relation avec DIEU. Il peut tout de suite être dans la plus profonde méditation et le plus profond recueillement et prêter aussitôt attention à son interlocuteur", renseigne-t-il.
Daye Niang le décrit également comme "un homme d'une humilité rare, très gentil. Il ne sait pas qui est bon ou qui est mauvais. Il peut se mettre à discuter avec un malfaiteur".
"C'est quelqu'un qui met tout le monde au même pied. Il aime la personne humaine, le prophète et Cheikh Ahmed Tidiane", le fondateur de la confrérie tidjane, selon le porte-parole du comité d'organisation "Dental Daaka".
Thierno Mohamadou Saïdou Bâ a fait ses études coraniques chez Thierno Abdourahmane Sall à Banadji, dans le département de Kanel (Matam, nord). Après avoir terminé ses études, il est retourné à Madina Gounass, pour rester auprès de son père, raconte-t-il.
Par respect pour le guide religieux et l'homme de DIEU que fut ce dernier, il ne l'appela jamais père, mais disait toujours Thierno, disant qu'il était en train de servir un guide spirituel, un homme de DIEU.
D'après Daye Niang, le fondateur de Madina Gounass avait dit à son sujet : "Si je n'étais pas son père, il aurait eu une aura plus grande. Mais on dira toujours que c'est le fils de Thierno Mohamadou Saidou Bâ".
Thierno Amadou Tidiane Bâ est arrivé à la tête du khalifat, après la disparition de son père, le 26 mai 1980.
Le porte-parole du comité d'organisation du "Dental Daakaa" relève la "discrétion" de Thierno Amadou Tidiane Bâ. C'est cette attitude qui fait, dit-il, qu'il fait très rarement des déclarations publiques. "C'est un homme très discret. Il ne se mêle pas des affaires de ce monde", insiste Daye Niang, qui entretenait des relations d'amitié avec le jeune frère du khalife, Thierno Abdoul Aziz Bâ, décédé.
A propos du bilan élogieux qu'il avait dressé au sujet des réalisations du Président Macky Sall sur le site du "Daaka" et dans d'autres foyers religieux du pays, il estime que les médias qui l'ont critiqué, ne l'ont pas véritablement cerné. "Certains médias avaient critiqué sa sortie, mais ils ne savent pas à quel niveau se situe cet homme de Dieu. Il est au courant de toute l'actualité au Sénégal et ailleurs dans le monde (…)", laisse-t-il entendre.
Daye Niang révèle qu'il faisait partie de ceux qui, dans les années 1980, lui faisaient des comptes-rendus de presse. Après avoir passé en revue la presse nationale, internationale et les questions économiques, "il faisait des analyses justes", déclare-t-il.
L'anecdote sur la première guerre du Golfe
Avant les premières frappes de l'armée américaine, pendant la guerre du Golfe (2 août 1990- 28 février 1991), "son frère Thierno Abdoul Bâ et moi étions venus le voir. Il m'avait interpellé sur l'actualité dans le monde. Les Américains et les Européens étaient en train de préparer une attaque contre l'Irak, dirigé à l'époque par Saddam Hussein", se souvient-il.
Il confie que c'était "un secret" qu'il avait gardé jusque-là, faisant allusion à l'opération Tempête du désert (en anglais Desert Storm), lancée du 17 janvier au 28 février 1991 par une coalition de 35 États dirigée par les Etats-Unis à la suite de l'invasion et l'annexion du Koweït par l'Irak.
Dayé Niang confie qu'il fut “ébahi” quand le marabout lui répondit que cette attaque contre le régime de Saddam, était "justifiée". Son jeune frère, Thierno Abdoul Aziz Bâ, qui était un partisan de l'ancien dirigeant irakien, n'en revenait pas de cette réaction. "Mais, Thierno ?", avait-il alors lancé pour manifester sa surprise.
Thierno ne lui avait pas laissé le temps de finir sa phrase, en rétorquant qu'"il n'y avait rien à faire" pour sauver Saddam. Trois jours plus tard, les Américains bombardèrent Bagdad. Il considérait l'attitude de Saddam comme n'étant pas digne d'un musulman, en s'attaquant à l'Iran et en annexant le Koweït.
"Quand les frappes eurent lieu, nous retournâmes le voir. Il nous dit : +Je m'y attendais+", raconte-t-il à propos de la réaction de Thierno Amadou Tidiane Bâ sur la première guerre du Golfe à laquelle avait participé un contingent de militaires sénégalais.
"C'est un homme de DIEU qui fait ses analyses propres. Mais sa réaction montre aussi qu'il s’intéresse aux choses qui se passent ici et ailleurs", explique-t-il. "Il ne faut pas croire que son humilité est une naïveté C'est un homme d'une très grande valeur et un homme de DIEU", insiste-t-il.
Le khalife est né en 1935 à Kolda, quelques jours avant que son père, Thierno Mohamadou Saïdou Bâ, ne fonde la même année, Madina Gounass.
"Il est calme, gentil, il n'a jamais manifesté un sentiment de colère. Il est tout le temps souriant. Un homme aux vertus rares. Il est à tout instant en relation avec DIEU. Il peut tout de suite être dans la plus profonde méditation et le plus profond recueillement et prêter aussitôt attention à son interlocuteur", renseigne-t-il.
Daye Niang le décrit également comme "un homme d'une humilité rare, très gentil. Il ne sait pas qui est bon ou qui est mauvais. Il peut se mettre à discuter avec un malfaiteur".
"C'est quelqu'un qui met tout le monde au même pied. Il aime la personne humaine, le prophète et Cheikh Ahmed Tidiane", le fondateur de la confrérie tidjane, selon le porte-parole du comité d'organisation "Dental Daaka".
Thierno Mohamadou Saïdou Bâ a fait ses études coraniques chez Thierno Abdourahmane Sall à Banadji, dans le département de Kanel (Matam, nord). Après avoir terminé ses études, il est retourné à Madina Gounass, pour rester auprès de son père, raconte-t-il.
Par respect pour le guide religieux et l'homme de DIEU que fut ce dernier, il ne l'appela jamais père, mais disait toujours Thierno, disant qu'il était en train de servir un guide spirituel, un homme de DIEU.
D'après Daye Niang, le fondateur de Madina Gounass avait dit à son sujet : "Si je n'étais pas son père, il aurait eu une aura plus grande. Mais on dira toujours que c'est le fils de Thierno Mohamadou Saidou Bâ".
Thierno Amadou Tidiane Bâ est arrivé à la tête du khalifat, après la disparition de son père, le 26 mai 1980.
Le porte-parole du comité d'organisation du "Dental Daakaa" relève la "discrétion" de Thierno Amadou Tidiane Bâ. C'est cette attitude qui fait, dit-il, qu'il fait très rarement des déclarations publiques. "C'est un homme très discret. Il ne se mêle pas des affaires de ce monde", insiste Daye Niang, qui entretenait des relations d'amitié avec le jeune frère du khalife, Thierno Abdoul Aziz Bâ, décédé.
A propos du bilan élogieux qu'il avait dressé au sujet des réalisations du Président Macky Sall sur le site du "Daaka" et dans d'autres foyers religieux du pays, il estime que les médias qui l'ont critiqué, ne l'ont pas véritablement cerné. "Certains médias avaient critiqué sa sortie, mais ils ne savent pas à quel niveau se situe cet homme de Dieu. Il est au courant de toute l'actualité au Sénégal et ailleurs dans le monde (…)", laisse-t-il entendre.
Daye Niang révèle qu'il faisait partie de ceux qui, dans les années 1980, lui faisaient des comptes-rendus de presse. Après avoir passé en revue la presse nationale, internationale et les questions économiques, "il faisait des analyses justes", déclare-t-il.
L'anecdote sur la première guerre du Golfe
Avant les premières frappes de l'armée américaine, pendant la guerre du Golfe (2 août 1990- 28 février 1991), "son frère Thierno Abdoul Bâ et moi étions venus le voir. Il m'avait interpellé sur l'actualité dans le monde. Les Américains et les Européens étaient en train de préparer une attaque contre l'Irak, dirigé à l'époque par Saddam Hussein", se souvient-il.
Il confie que c'était "un secret" qu'il avait gardé jusque-là, faisant allusion à l'opération Tempête du désert (en anglais Desert Storm), lancée du 17 janvier au 28 février 1991 par une coalition de 35 États dirigée par les Etats-Unis à la suite de l'invasion et l'annexion du Koweït par l'Irak.
Dayé Niang confie qu'il fut “ébahi” quand le marabout lui répondit que cette attaque contre le régime de Saddam, était "justifiée". Son jeune frère, Thierno Abdoul Aziz Bâ, qui était un partisan de l'ancien dirigeant irakien, n'en revenait pas de cette réaction. "Mais, Thierno ?", avait-il alors lancé pour manifester sa surprise.
Thierno ne lui avait pas laissé le temps de finir sa phrase, en rétorquant qu'"il n'y avait rien à faire" pour sauver Saddam. Trois jours plus tard, les Américains bombardèrent Bagdad. Il considérait l'attitude de Saddam comme n'étant pas digne d'un musulman, en s'attaquant à l'Iran et en annexant le Koweït.
"Quand les frappes eurent lieu, nous retournâmes le voir. Il nous dit : +Je m'y attendais+", raconte-t-il à propos de la réaction de Thierno Amadou Tidiane Bâ sur la première guerre du Golfe à laquelle avait participé un contingent de militaires sénégalais.
"C'est un homme de DIEU qui fait ses analyses propres. Mais sa réaction montre aussi qu'il s’intéresse aux choses qui se passent ici et ailleurs", explique-t-il. "Il ne faut pas croire que son humilité est une naïveté C'est un homme d'une très grande valeur et un homme de DIEU", insiste-t-il.