Le courant est très vite passé entre Birahim Diagne et le ressortissant béninois, Youssouph. Les deux hommes qui se sont rencontrés fortuitement dans une mosquée de la place au mois d’avril dernier, avaient de suite noué une relation d’affaires.
Dans un premier temps, Youssouph remet à son collaborateur la somme de 165.000 francs pour qu’il lui trouve un appartement à Keur Massar. Entre-temps, ils décident d’un commun accord de louer un studio meublé à Castors et de se partager les frais de voyance. Trois jours après, Birahim qui était chargé de démarcher des clients, reçoit sa copine, Ndèye Khady dans l’appartement et demande au charlatan de lui céder la chambre. « Ce que j’ai accepté par humanisme. Durant toute la nuit, je les ai entendus faire des choses pas du tout catholiques parce que j’étais couché au balcon. Lorsque je me suis réveillé le lendemain à 11h, la porte du balcon était toujours verrouillée. J’ai toqué à la porte, mais personne n’a répondu. Après l’avoir défoncé, j’ai trouvé la chambre sens dessus-dessous. Mon sac à dos, mes téléphones, mes talismans et autres effets personnels, avaient disparu », a expliqué Youssouph hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar.
« Il faisait ses selles devant nous et nous les donner à manger… »
Poursuivi pour abus de confiance et vol, Birahim Diagne qui a balayé d’un revers de main les accusations, fait des révélations qui font froid dans le dos. A l’en croire, le plaignant lui avait proposé des bains de protection. « Il m’a donné un bain en pleine nuit dans la rue, avant de me réclamer 50.000 francs. Envoûté, je lui ai donné ledit montant sans comprendre. Le surlendemain, il m’a encore remis un parfum et un savon moyennant le versement de la somme de 100.000 francs. Ensuite, je l’ai présenté à des amis. Ensemble, on lui a pris un studio meublé à Castors. Mais, il nous faisait faire des choses bizarres. Il avait un comportement vraiment effrayant », confesse le commerçant, né en 1974.
« Il faisait ses selles devant nous et nous les donnait à manger. Il nous donnait également un mélange noirâtre, très nauséabond et nous forçait à l’avaler. On était hypnotisés », a-t-il confié. « Au bout de 15 jours, mes amis ont arrêté de lui payer l’appartement, car ses promesses mystiques tardaient à se matérialiser. Après y avoir passé la nuit avec ma petite amie, j’ai aussi quitté le studio. Mais, je n’ai pas volé ses biens », a-t-il contesté. Le prévenu a également nié avoir encaissé les 165.000 francs du plaignant, lequel a réclamé 450.000 francs, à titre de réparation.
Entendu en qualité de témoin, la fille confirme que son copain avait remis 165.000 francs au prévenu. « Après constat du vol, il est venu chez moi complètement déboussolé, pour me dire que Diagne est parti avec son argent, ses téléphones et ses effets personnels. C’est le lendemain qu’il l’a revu dans une veillée religieuse. Quand il m’a appelé, je l’ai rejoint sans tarder. On a trouvé Diagne en train de dormir dans un coin isolé de la tente, le sac à dos de Youssouph à ses côtés. On l’a réveillé et il s’est rebellé contre nous. Pour éviter le pire, un agent de sécurité est intervenu et nous a tous conduits à la police », a-t-il narré.
Après le parquet qui a requis l’application de la loi, le juge a condamné le prévenu à deux mois ferme et à payer 250.000 francs à la partie civile.
Rewmi
Dans un premier temps, Youssouph remet à son collaborateur la somme de 165.000 francs pour qu’il lui trouve un appartement à Keur Massar. Entre-temps, ils décident d’un commun accord de louer un studio meublé à Castors et de se partager les frais de voyance. Trois jours après, Birahim qui était chargé de démarcher des clients, reçoit sa copine, Ndèye Khady dans l’appartement et demande au charlatan de lui céder la chambre. « Ce que j’ai accepté par humanisme. Durant toute la nuit, je les ai entendus faire des choses pas du tout catholiques parce que j’étais couché au balcon. Lorsque je me suis réveillé le lendemain à 11h, la porte du balcon était toujours verrouillée. J’ai toqué à la porte, mais personne n’a répondu. Après l’avoir défoncé, j’ai trouvé la chambre sens dessus-dessous. Mon sac à dos, mes téléphones, mes talismans et autres effets personnels, avaient disparu », a expliqué Youssouph hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar.
« Il faisait ses selles devant nous et nous les donner à manger… »
Poursuivi pour abus de confiance et vol, Birahim Diagne qui a balayé d’un revers de main les accusations, fait des révélations qui font froid dans le dos. A l’en croire, le plaignant lui avait proposé des bains de protection. « Il m’a donné un bain en pleine nuit dans la rue, avant de me réclamer 50.000 francs. Envoûté, je lui ai donné ledit montant sans comprendre. Le surlendemain, il m’a encore remis un parfum et un savon moyennant le versement de la somme de 100.000 francs. Ensuite, je l’ai présenté à des amis. Ensemble, on lui a pris un studio meublé à Castors. Mais, il nous faisait faire des choses bizarres. Il avait un comportement vraiment effrayant », confesse le commerçant, né en 1974.
« Il faisait ses selles devant nous et nous les donnait à manger. Il nous donnait également un mélange noirâtre, très nauséabond et nous forçait à l’avaler. On était hypnotisés », a-t-il confié. « Au bout de 15 jours, mes amis ont arrêté de lui payer l’appartement, car ses promesses mystiques tardaient à se matérialiser. Après y avoir passé la nuit avec ma petite amie, j’ai aussi quitté le studio. Mais, je n’ai pas volé ses biens », a-t-il contesté. Le prévenu a également nié avoir encaissé les 165.000 francs du plaignant, lequel a réclamé 450.000 francs, à titre de réparation.
Entendu en qualité de témoin, la fille confirme que son copain avait remis 165.000 francs au prévenu. « Après constat du vol, il est venu chez moi complètement déboussolé, pour me dire que Diagne est parti avec son argent, ses téléphones et ses effets personnels. C’est le lendemain qu’il l’a revu dans une veillée religieuse. Quand il m’a appelé, je l’ai rejoint sans tarder. On a trouvé Diagne en train de dormir dans un coin isolé de la tente, le sac à dos de Youssouph à ses côtés. On l’a réveillé et il s’est rebellé contre nous. Pour éviter le pire, un agent de sécurité est intervenu et nous a tous conduits à la police », a-t-il narré.
Après le parquet qui a requis l’application de la loi, le juge a condamné le prévenu à deux mois ferme et à payer 250.000 francs à la partie civile.
Rewmi