Quinquagénaire, Albert Mendy a intégré la gendarmerie sénégalaise le 02 septembre 1988 ; et à l’époque, ses motivations étaient déjà humanistes. "Je me suis d’abord engagé pour servir le Sénégal, mon pays. Mais, au-delà , j’ai été guidé par le désir de voir un monde où la paix et la justice règnent, mais aussi pour la protection des plus faibles. "
Avec ces convictions, une première expérience a conduit ses pas jusqu’en Haïti, au sein de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH), de 2008 à 2009, où il a servi en tant que chef des opérations de l’Unité de Police constituée (UPC) du Sénégal. Une année riche en valeurs acquises, selon lui. "J’ai eu, en collaboration avec la Police nationale d’Haïti (PHN), à appuyer le renforcement des capacités des policiers dans le cadre des activités de maintien de l’ordre."
Revenu dans son pays, il a mis ses nouvelles technicités au service de son administration de tutelle, à divers postes de responsabilités. Mais un nouvel appel des Nations Unies lui permettra, en avril 2016, de fouler le sol centrafricain, pour ainsi mettre son expérience à contribution, notamment dans les efforts des Nations Unies pour ramener la paix en RCA.
A la MINUSCA, il est à la tête de 140 hommes, tous chargés de la protection des personnalités centrafricaines et du leadership du système des Nations Unies. "Homme discipliné". C’est en ces termes que le décrit un de ses éléments. "Sa parole est posée, chacune de ses phrases s'accompagne d'une gestuelle".
En Centrafrique, où Albert Mendy affirme ne s’être "jamais senti comme un étranger", la mission de l’Unité qu’il dirige a été une réussite à tous égards, à en croire le ministre centrafricain de justice, Flavien Mbata, parmi les personnalités ayant bénéficié de la protection rapprochée des Casques bleus sénégalais. "Ce sont des éléments avec une compétence affirmée, et ils ont su travailler en parfaite collaboration avec nos éléments de Forces de Sécurité Intérieure. "
Et c’est non sans émotion qu’Albert Mendy évoque la mémoire de ses compagnons d’armes morts en Centrafrique : "Ils sont morts au service de la paix. Ils sont une fierté pour nous car ils ont perdu la vie pour l’humanité et le rayonnement de la paix."
Le 23 mai, il s’envole pour le Sénégal, plein d’optimisme. "C’est toujours un honneur de servir la paix. J’ai de l’espoir pour la Centrafrique, car une équipe avec des convictions fortes travaille sur le terrain", soutient-il.
En attendant de vivre d’autres expériences comme soldat au service de la paix dans le monde sous la bannière onusienne, le chef d’escadron Albert Mendy est bien décidé à "se ressourcer" auprès de son épouse et ses cinq enfants. Après son aventure centrafricaine.
Infos MINUSCA
Avec ces convictions, une première expérience a conduit ses pas jusqu’en Haïti, au sein de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH), de 2008 à 2009, où il a servi en tant que chef des opérations de l’Unité de Police constituée (UPC) du Sénégal. Une année riche en valeurs acquises, selon lui. "J’ai eu, en collaboration avec la Police nationale d’Haïti (PHN), à appuyer le renforcement des capacités des policiers dans le cadre des activités de maintien de l’ordre."
Revenu dans son pays, il a mis ses nouvelles technicités au service de son administration de tutelle, à divers postes de responsabilités. Mais un nouvel appel des Nations Unies lui permettra, en avril 2016, de fouler le sol centrafricain, pour ainsi mettre son expérience à contribution, notamment dans les efforts des Nations Unies pour ramener la paix en RCA.
A la MINUSCA, il est à la tête de 140 hommes, tous chargés de la protection des personnalités centrafricaines et du leadership du système des Nations Unies. "Homme discipliné". C’est en ces termes que le décrit un de ses éléments. "Sa parole est posée, chacune de ses phrases s'accompagne d'une gestuelle".
En Centrafrique, où Albert Mendy affirme ne s’être "jamais senti comme un étranger", la mission de l’Unité qu’il dirige a été une réussite à tous égards, à en croire le ministre centrafricain de justice, Flavien Mbata, parmi les personnalités ayant bénéficié de la protection rapprochée des Casques bleus sénégalais. "Ce sont des éléments avec une compétence affirmée, et ils ont su travailler en parfaite collaboration avec nos éléments de Forces de Sécurité Intérieure. "
Et c’est non sans émotion qu’Albert Mendy évoque la mémoire de ses compagnons d’armes morts en Centrafrique : "Ils sont morts au service de la paix. Ils sont une fierté pour nous car ils ont perdu la vie pour l’humanité et le rayonnement de la paix."
Le 23 mai, il s’envole pour le Sénégal, plein d’optimisme. "C’est toujours un honneur de servir la paix. J’ai de l’espoir pour la Centrafrique, car une équipe avec des convictions fortes travaille sur le terrain", soutient-il.
En attendant de vivre d’autres expériences comme soldat au service de la paix dans le monde sous la bannière onusienne, le chef d’escadron Albert Mendy est bien décidé à "se ressourcer" auprès de son épouse et ses cinq enfants. Après son aventure centrafricaine.
Infos MINUSCA