VIPEOPLES.NET - Il est désormais le cauchemar des pro-Ouattara.Sur le réseau social Facebook, on l'appelle Johnny Patcheco. Fondateur d’un mouvement dénommé « DJOSSI GANG » qui dit combattre les tares de la société ivoirienne, l’homme est aujourd’hui l’objet d’une Fatwa lancée par les
partisans et officiels du régime d’Abidjan. Son crime ? Avoir dénoncé les dérives du régime…
Comme d’habitude, il est interdit de critiquer les actions du régime d’Abidjan. Et encore et toujours, la dérive totalitaire des militants du RDR est terrifiante. Pour les partisans de Ouattara qui vivent à Abidjan, on peut toujours trouver des excuses. Mais que dire de ceux des militants du RDR qui vivent et se frottent à la société occidentale et qui voient donc tous les jours dans les journaux et sur les chaînes de télévision, la force de la liberté d’expression qui ne fait aucun cadeau à un chef d’Etat ?
De quoi s’agit-il ?
Sur la toile, (Facebook) un jeune ivoirien, Johnny Patcheco qui n’a pas sa langue dans sa poche, est aujourd’hui en danger de mort. Depuis une dizaine de jours en effet, les partisans du président Ouattara et non des moindres, appellent ouvertement à son assassinat. Que lui reproche t-on ? Avoir interpellé ouvertement dans une vidéo très corsée postée sur Facebook, le président Ouattara qu’il invite à booster le processus de réconciliation au point mort par la libération du président Laurent Gbagbo, a qui, selon Johnny Patcheco, il doit son fauteuil de chef d’Etat. Cette vidéo diversement interprétée a été prise en grippe par les partisans du président Ouattara. Et tandis que certains estiment qu’elle constitue une attaque contre les nordistes (Dioula), ce que dément à juste titre d’ailleurs Johnny Patcheco avec des explications à l’appui, les plus virulents du clan ont conclu pour leur part que c’est une offense à Ouattara qu’il revenait à laver dans le sang.
Et ce qui aurait dû rester sur la toile dans le simple cadre des débats d'idées et de la contradiction intellectuelle s’est déporté sur le terrain des menaces de mort contre le sieur Johnny Patcheco. Le premier à avoir lancé les appels au meurtre de Johnny Patcheco, s’appelle Mamadou Traoré, se disant conseiller du président de l’Assemblée Nationale, Soro Guillaume. Sur sa page Facebook, le membre du cabinet du président Soro exhorte de façon ouvertement et surréaliste, tous les jeunes Dioula vivant en Europe à laver par la violence, le pseudo affront fait au président Alassane Dramane Ouattara. Et ce n’est pas tout. Un autre sbire du régime d’Abidjan se faisant appeler Assane Coulibaly, reporter photographe personnel de Ouattara de son état part lui aussi en guerre contre le cyber activiste pro-Gbagbo. Dans un message posté sur la toile, il invite ses amis du RDR localisés en France dans les villes de : Château d’Eau, Château Rouge, Aubervilliers 4 chemins, Clichy sous bois, La Défense, et Pyrénées à « faire le bara », en d’autres termes la sale besogne qui revient certainement s’attaquer à Johnny Patcheco. Ensuite, lui et sans nul doute ses commanditaires d’Abidjan se chargeront de nettoyer les traces du crime.
Cette fois, les faits se déroulent sous la juridiction française…
L’affaire est tellement grave que Johnny Patcheco qui dit ne plus se sentir en sécurité et craint pour sa vie et celle des membres de sa famille a décidé de porter plainte contre plusieurs officiels du régime Ouattara clairement identifiés. Notamment, le conseiller de Soro Guillaume, M. Assane Coulibaly, photographe personnel de Ouattara, le ministre Hamed Bakayoko et surtout la plupart des personnes qui vivent à Paris et identifiées grâce aux vidéos de menaces de mort qu’ils ont postées sur facebook. Les autorités françaises qui surveillent activement la toile et particulièrement les profils des cybers activistes ivoiriens (révélations des administrateurs de Facebook) pourraient, selon des sources concordantes, se saisir très rapidement de l’affaire qui prend une proportion très inquiétante en sortant du cadre strictement ivoiro-ivoirien pour se retrouver sur le terrain de la tentative de meurtre et du trouble à l’ordre public sur le territoire français. Et cela, la juridiction Gauloise ne le tolère pas. Si Johnny Patcheco porte donc plainte comme il l’a fait savoir dans une énième vidéo postée sur Facebook, les premières arrestations pourraient intervenir très rapidement. Affaire à suivre…
AUGUSTIN Djédjé
djedjenet64@yahoo.fr
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