Infection aiguë extrêmement virulente, le cholera se propage rapidement et provoque une déshydratation, entraînant une morbidité et une mortalité élevées. Cependant, la maladie peut être facilement traitée. La plupart des personnes peuvent être traitées avec succès, par l’administration rapide de sels de réhydratation orale ou de liquides intraveineux.
D’après les estimations de l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms), 26.000 cas et 660 décès avaient été recensés au 29 janvier 2023, dans dix pays africains affectés par des épidémies depuis le début de l’année. En 2022, environ 80.000 cas et 1.863 décès avaient été enregistrés dans quinze pays touchés par le choléra. Si la tendance actuelle à la hausse rapide se poursuit, le nombre de cas pourrait dépasser celui enregistré en 2021, qui était la pire année pour le choléra en Afrique, en près d’une décennie.
Selon "L'As", le taux de létalité moyen, qui s’élève actuellement à près de 3%, est supérieur aux 2,3% atteints en 2022 et largement supérieur au seuil acceptable fixé à moins de 1%. Selon la directrice de l’Oms pour l’Afrique, Dr. Matshidiso Moeti, chaque décès dû au choléra, est évitable. «Cette maladie est autant un problème de santé qu’un problème de développement. À ce titre, les investissements dans l’amélioration de l’assainissement et dans l’élargissement de l’accès à l’eau potable, complètent remarquablement bien les initiatives de santé publique qui visent à lutter durablement contre le choléra et à y mettre fin», a déclaré Dr. Moeti lors d’une conférence de presse.
Pour être efficace, souligne-t-elle, la lutte contre le choléra doit s’appuyer sur la mise en œuvre de mesures complètes. Il s’agit d’abord d’une surveillance épidémiologique et de laboratoire renforcée pour détecter les épidémies, les confirmer et y riposter rapidement. Ensuite, de l’élargissement de l’accès au traitement, aux vaccins, à l’eau potable et aux services d’assainissement de base. Et enfin, des changements de comportement et l’amélioration des pratiques d’hygiène au sein des communautés.
A en croire Dr. Matshidiso Moeti, les épidémies de choléra en Afrique surviennent dans un contexte marqué non seulement par des phénomènes climatiques extrêmes, des conflits, des épidémies d’autres maladies telles que la poliomyélite causée par le poliovirus sauvage, mais aussi par des ressources financières limitées et un personnel de santé sous pression, du fait de la riposte à la pandémie de COVID-19.
D’après les estimations de l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms), 26.000 cas et 660 décès avaient été recensés au 29 janvier 2023, dans dix pays africains affectés par des épidémies depuis le début de l’année. En 2022, environ 80.000 cas et 1.863 décès avaient été enregistrés dans quinze pays touchés par le choléra. Si la tendance actuelle à la hausse rapide se poursuit, le nombre de cas pourrait dépasser celui enregistré en 2021, qui était la pire année pour le choléra en Afrique, en près d’une décennie.
Selon "L'As", le taux de létalité moyen, qui s’élève actuellement à près de 3%, est supérieur aux 2,3% atteints en 2022 et largement supérieur au seuil acceptable fixé à moins de 1%. Selon la directrice de l’Oms pour l’Afrique, Dr. Matshidiso Moeti, chaque décès dû au choléra, est évitable. «Cette maladie est autant un problème de santé qu’un problème de développement. À ce titre, les investissements dans l’amélioration de l’assainissement et dans l’élargissement de l’accès à l’eau potable, complètent remarquablement bien les initiatives de santé publique qui visent à lutter durablement contre le choléra et à y mettre fin», a déclaré Dr. Moeti lors d’une conférence de presse.
Pour être efficace, souligne-t-elle, la lutte contre le choléra doit s’appuyer sur la mise en œuvre de mesures complètes. Il s’agit d’abord d’une surveillance épidémiologique et de laboratoire renforcée pour détecter les épidémies, les confirmer et y riposter rapidement. Ensuite, de l’élargissement de l’accès au traitement, aux vaccins, à l’eau potable et aux services d’assainissement de base. Et enfin, des changements de comportement et l’amélioration des pratiques d’hygiène au sein des communautés.
A en croire Dr. Matshidiso Moeti, les épidémies de choléra en Afrique surviennent dans un contexte marqué non seulement par des phénomènes climatiques extrêmes, des conflits, des épidémies d’autres maladies telles que la poliomyélite causée par le poliovirus sauvage, mais aussi par des ressources financières limitées et un personnel de santé sous pression, du fait de la riposte à la pandémie de COVID-19.