Fata El Presidente a donné l’assaut hier. Face aux journalistes, le rappeur a emprunté le chemin de la virulence et n’a pas manqué de pilonner qui ne veulent pas évoluer. « Les gens ont tendance à plus se focaliser sur le hardcord, alors que ce style n’est plus en vogue », fulmine-t-il. « Il faut savoir qu’il y a certains, dans le milieu, qui font de la politique pour se faire connaitre. On a tellement imposé ce genre de style aux Sénégalais qu’à la fin, ils croient que le vrai rappeur, c’est le révolutionnaire ou celui qui clashe le gouvernement », gronde El Presidente.
Après ce diagnostic sans complaisance du hip-hop sénégalais, le rappeur s’attaque à l’objet de sa communication d’hier. En fait, Fata doit occuper le Grand Théâtre nationale ce 26 décembre, histoire de marquer ses 20 ans. Un événement qui sera différent des autres puisque Moustapha Gningue entend le mettre à contribution pour montrer une autre image du rappeur sénégalais. Car pour lui, il est temps de mûrir et de dépasser les clashs. «Le rap est une musique qui est valorisée dans le monde. On ne peut pas rester dans un sillage où l’on nous taxe de faiseurs de malins, des gens anormaux. Je viens comme ça des Etats-Unis, mais là-bas le rap est considéré comme une industrie qui participe au developpement de leur pays. Mais au Sénégal, c’est le contraire, nous sommes très en retard face à eux parce que Jay-Z ne sortirait pas un album pour critiquer l’Etat ou faire des choses de ce genre. A cet effet, nous faire tout pour promouvoir notre musique», philosophe-t-il.
Après ce diagnostic sans complaisance du hip-hop sénégalais, le rappeur s’attaque à l’objet de sa communication d’hier. En fait, Fata doit occuper le Grand Théâtre nationale ce 26 décembre, histoire de marquer ses 20 ans. Un événement qui sera différent des autres puisque Moustapha Gningue entend le mettre à contribution pour montrer une autre image du rappeur sénégalais. Car pour lui, il est temps de mûrir et de dépasser les clashs. «Le rap est une musique qui est valorisée dans le monde. On ne peut pas rester dans un sillage où l’on nous taxe de faiseurs de malins, des gens anormaux. Je viens comme ça des Etats-Unis, mais là-bas le rap est considéré comme une industrie qui participe au developpement de leur pays. Mais au Sénégal, c’est le contraire, nous sommes très en retard face à eux parce que Jay-Z ne sortirait pas un album pour critiquer l’Etat ou faire des choses de ce genre. A cet effet, nous faire tout pour promouvoir notre musique», philosophe-t-il.