Après seulement cinq jours de travail, I. Fall aurait volé à sa patronne 1,5 million FCfa (23 billets de 100 dollars et 390.000 francs Cfa) et des bijoux en or estimés à 1,3 million de francs Cfa. Revenant sur sa journée du 1er octobre dernier, la commerçante déclare qu’elle s’était rendue à l’ambassade de France pour déposer un visa.
A son retour, elle constate la disparition de la clé de son armoire qu’elle avait gardée dans celle de ses enfants. Alors qu’elle était en train de fouiller dans ses affaires, son employé la retrouve dans la chambre et lui indique le battant où il l’a déposée. Le lendemain, vers 15h, elle ouvre l’armoire et constate que son argent et une partie de ses bijoux en or ont été subtilisés. Sans désemparer, elle dépose une plainte à la brigade de gendarmerie de la Foire. Cuisiné par les pandores, I. Fall balaie d’un revers de main l’accusation. Pour ce qui est du portefeuille de son ami M. Seck, retrouvé dans sa poche, il dit l’avoir confisqué sans entrer dans les détails.
Attrait devant le tribunal d’Instance de Dakar pour vol au préjudice de l’employeur, le prévenu soutient qu’il n’a pas mis les pieds dans les chambres le jour du vol. “J’ai fait l’entretien des murs. Ses deux enfants et leur cousin étaient également dans la maison”, s’est-il lavé à grande eau.
Mariée et mère de deux garçons de 13 et 17 ans, la partie civile qui était dans tous ses états, confie qu’elle a accordé du repos à sa femme de ménage et s’est attachée les services d’une agence de placement de personnel de maison qui lui a proposé le profil du voleur présumé. “Il a démarré le boulot le 20 septembre. Le 25, il m’annonce son voyage à Touba pour les besoins du Magal. Il reprend du service le 1er octobre et vole mon argent et mes bijoux”, s’indigne-t-elle.
Appelé à la barre pour témoigner, M. Seck qui avait saisi la gendarmerie d’une plainte contre X, raconte : “Il m’avait appelé pour me faire part de ses soucis d’argent. Lorsque je l’ai rejoint à la Cité Mixta, il s’est introduit dans mon véhicule, avant de faire main basse sur mon portefeuille qui contenait 80.000 francs, ma carte import-export et mes cartes bancaires”. Et son copain de revenir à la charge : “Il m’a proposé d’entretenir avec lui une partie de jambes en l’air en contrepartie d’une somme d’argent. Las d’entendre ses propositions indécentes, je l’ai engueulé. Frustré, il vide les lieux et laisse sa pochette sur la table.”
Convaincu de la culpabilité du comparant, le maître des poursuites a requis deux ans d’emprisonnement, dont six mois ferme. La défense a plaidé la relaxe au bénéfice du doute.
L’affaire est mise en délibéré au 8 novembre prochain.
Rewmi
A son retour, elle constate la disparition de la clé de son armoire qu’elle avait gardée dans celle de ses enfants. Alors qu’elle était en train de fouiller dans ses affaires, son employé la retrouve dans la chambre et lui indique le battant où il l’a déposée. Le lendemain, vers 15h, elle ouvre l’armoire et constate que son argent et une partie de ses bijoux en or ont été subtilisés. Sans désemparer, elle dépose une plainte à la brigade de gendarmerie de la Foire. Cuisiné par les pandores, I. Fall balaie d’un revers de main l’accusation. Pour ce qui est du portefeuille de son ami M. Seck, retrouvé dans sa poche, il dit l’avoir confisqué sans entrer dans les détails.
Attrait devant le tribunal d’Instance de Dakar pour vol au préjudice de l’employeur, le prévenu soutient qu’il n’a pas mis les pieds dans les chambres le jour du vol. “J’ai fait l’entretien des murs. Ses deux enfants et leur cousin étaient également dans la maison”, s’est-il lavé à grande eau.
Mariée et mère de deux garçons de 13 et 17 ans, la partie civile qui était dans tous ses états, confie qu’elle a accordé du repos à sa femme de ménage et s’est attachée les services d’une agence de placement de personnel de maison qui lui a proposé le profil du voleur présumé. “Il a démarré le boulot le 20 septembre. Le 25, il m’annonce son voyage à Touba pour les besoins du Magal. Il reprend du service le 1er octobre et vole mon argent et mes bijoux”, s’indigne-t-elle.
Appelé à la barre pour témoigner, M. Seck qui avait saisi la gendarmerie d’une plainte contre X, raconte : “Il m’avait appelé pour me faire part de ses soucis d’argent. Lorsque je l’ai rejoint à la Cité Mixta, il s’est introduit dans mon véhicule, avant de faire main basse sur mon portefeuille qui contenait 80.000 francs, ma carte import-export et mes cartes bancaires”. Et son copain de revenir à la charge : “Il m’a proposé d’entretenir avec lui une partie de jambes en l’air en contrepartie d’une somme d’argent. Las d’entendre ses propositions indécentes, je l’ai engueulé. Frustré, il vide les lieux et laisse sa pochette sur la table.”
Convaincu de la culpabilité du comparant, le maître des poursuites a requis deux ans d’emprisonnement, dont six mois ferme. La défense a plaidé la relaxe au bénéfice du doute.
L’affaire est mise en délibéré au 8 novembre prochain.
Rewmi