Le boulanger qui avait tué son fils risque 15 ans de prison
Né en 1969 et domicilié à Rufisque, Mbaré Sy avait commis l'irréparable en mai 2019.
Pour des broutilles, le boulanger avait mortellement poignardé son fils, Ibrahima.
Conduit sous bonne escorte à la police, rapporte Rewmi Quotidien dans sa parution de ce jeudi, il déclare que c'est le défunt tailleur qui avait déclenché les hostilités.
Parce que, dit-il, ce dernier l'avait insulté après avoir toqué à la porte de sa chambre.
C'est là qu'il s'est jeté sur lui, avant de lui administrer un coup de couteau à la carotide.
Inculpé pour meurtre, l'accusé sert une autre version au juge de la chambre criminelle de Dakar, après deux ans derrière les barreaux.
Il indique que c'est son fils qui l'avait agressé dans sa chambre en lui donnant un coup de poing.
Irrité, il s'empare de son couteau de pain et lui en assène un coup à la tête.
"Il est passé de vie à trépas avant son évacuation à l'hôpital. Je voulais juste le corriger parce qu'il était têtu", a-t-il confié.
Interrogé sur sa santé mentale, il informe qu'il entend souvent des bruits dans sa tête.
La mère de la victime a renseigné qu'elle s'est séparée de l'accusé, il y a 20 ans.
"On ne faisait que se disputer. Après notre divorce, j'ai reçu une lettre m'informant de ses supposées troubles psychiques. Lorsque je lui ai rendu visite, je l'ai trouvé dans un piteux état. Il était tout en haillons", a-t-elle témoigné.
D'après la dame, son ex a tué son fils de trois coups de couteau.
"Il est décédé avant mon arrivée à Rufisque. Il lui donnait à manger, nettoyait sa chambre et lui confectionnait des habits", dit-elle, la mort dans l'âme.
Selon le maître des poursuites, il n'a pas été rapporté que l'accusé était en état de démence lors de la commission des faits.
Depuis l'enquête jusqu'à la barre du tribunal, il est resté cohérent dans ses déclarations.
"Il a tout le long de la procédure regretté son acte alors que le malade mental ne regrette pas", a soutenu le représentant du Ministère public qui a requis 15 ans de réclusion criminelle.
Me Souleymane Soumaré a déclaré que le mis en cause ne sait pas à quel endroit du corps, il a porté le coup de couteau à son fils.
"Il parle de la tête alors que le rapport médical fait état de la carotide", a-t-il souligné, avant de solliciter une application bienveillante de la loi pénale.
Le juge a fixé son délibéré au 19 janvier prochain.
Pour des broutilles, le boulanger avait mortellement poignardé son fils, Ibrahima.
Conduit sous bonne escorte à la police, rapporte Rewmi Quotidien dans sa parution de ce jeudi, il déclare que c'est le défunt tailleur qui avait déclenché les hostilités.
Parce que, dit-il, ce dernier l'avait insulté après avoir toqué à la porte de sa chambre.
C'est là qu'il s'est jeté sur lui, avant de lui administrer un coup de couteau à la carotide.
Inculpé pour meurtre, l'accusé sert une autre version au juge de la chambre criminelle de Dakar, après deux ans derrière les barreaux.
Il indique que c'est son fils qui l'avait agressé dans sa chambre en lui donnant un coup de poing.
Irrité, il s'empare de son couteau de pain et lui en assène un coup à la tête.
"Il est passé de vie à trépas avant son évacuation à l'hôpital. Je voulais juste le corriger parce qu'il était têtu", a-t-il confié.
Interrogé sur sa santé mentale, il informe qu'il entend souvent des bruits dans sa tête.
La mère de la victime a renseigné qu'elle s'est séparée de l'accusé, il y a 20 ans.
"On ne faisait que se disputer. Après notre divorce, j'ai reçu une lettre m'informant de ses supposées troubles psychiques. Lorsque je lui ai rendu visite, je l'ai trouvé dans un piteux état. Il était tout en haillons", a-t-elle témoigné.
D'après la dame, son ex a tué son fils de trois coups de couteau.
"Il est décédé avant mon arrivée à Rufisque. Il lui donnait à manger, nettoyait sa chambre et lui confectionnait des habits", dit-elle, la mort dans l'âme.
Selon le maître des poursuites, il n'a pas été rapporté que l'accusé était en état de démence lors de la commission des faits.
Depuis l'enquête jusqu'à la barre du tribunal, il est resté cohérent dans ses déclarations.
"Il a tout le long de la procédure regretté son acte alors que le malade mental ne regrette pas", a soutenu le représentant du Ministère public qui a requis 15 ans de réclusion criminelle.
Me Souleymane Soumaré a déclaré que le mis en cause ne sait pas à quel endroit du corps, il a porté le coup de couteau à son fils.
"Il parle de la tête alors que le rapport médical fait état de la carotide", a-t-il souligné, avant de solliciter une application bienveillante de la loi pénale.
Le juge a fixé son délibéré au 19 janvier prochain.