Ce lundi, le chef de l’Etat, présidant la concertation sur la vie chère, a évoqué un avenir sombre pour les meuniers et les boulangeries à l’orée de l’année 2023.
En effet, de réelles incertitudes planent sur la disponibilité du blé, base de la production de la farine, en début d’année prochaine. Le chef de l’Etat s’est interrogé sur la réelle disponibilité des nouvelles récoltes de blé en 2023 du fait que les deux principaux producteurs, la Russie (75 à 80 millions de tonnes, soit 10 à 12 % de la production mondiale) et l’Ukraine (près de 25 millions de tonnes exportées à 74 %) en guerre, n’ont pas eu le temps de se consacrer à la culture du blé.
Le Sénégal s’approvisionne en blé à partir de ces deux pays et ensuite de la France (36 millions de tonnes). Les autres grands pays producteurs sont la Chine (130 millions de tonnes), l’Inde (100 millions de tonnes), les Etats-Unis (51 millions de tonnes), le Pakistan (25 millions de tonnes), le Canada (31,8 millions de tonnes). Seulement, si un record de la production mondiale de blé est attendu (autour de 792 millions de tonnes en 2023 contre 778 millions de tonnes selon le Conseil international des céréales (CIC) dans son rapport de septembre 2022), cela ne doit cependant pas masquer une répartition encore plus concentrée que d’habitude du fait que cet accroissement des réserves survient essentiellement en Russie, alors que d’autres grands exportateurs les voient au plus bas depuis plus d’une décennie.Restons toujours avec le blé pour dire que, pour le moment, le directeur du Commerce intérieur a rassuré sur la disponibilité du produit pour les meuniers et les boulangers. Oumar Diallo a précisé qu’après une hausse continue des cours internationaux entre janvier et mai 2022, le prix de la tonne passant de 325 à 450 euros CAF en moyenne, il y a eu un léger fléchissement jusqu’à 375 euros CAF en août. Seulement voilà, ce prix reste toujours supérieur à celui ayant été à la base de l’homologation du prix du sac de farine (50 kg), à 19.200 FCfa en décembre 2021.
« Le dispositif de compensation a permis d’assurer un approvisionnement correct des meuniers en blé et la stabilité de leur production », a indiqué le directeur du Commerce international. D’ailleurs le Président Macky Sall a donné dans la foulée des instructions fermes au ministre des Finances, de payer la compensation de 15 milliards de francs Cfa due aux meuniers.Selon les boulangers, n’eût été cette compensation, le pain allait coûter 350 francs Cfa la baguette.
Le Témoin
En effet, de réelles incertitudes planent sur la disponibilité du blé, base de la production de la farine, en début d’année prochaine. Le chef de l’Etat s’est interrogé sur la réelle disponibilité des nouvelles récoltes de blé en 2023 du fait que les deux principaux producteurs, la Russie (75 à 80 millions de tonnes, soit 10 à 12 % de la production mondiale) et l’Ukraine (près de 25 millions de tonnes exportées à 74 %) en guerre, n’ont pas eu le temps de se consacrer à la culture du blé.
Le Sénégal s’approvisionne en blé à partir de ces deux pays et ensuite de la France (36 millions de tonnes). Les autres grands pays producteurs sont la Chine (130 millions de tonnes), l’Inde (100 millions de tonnes), les Etats-Unis (51 millions de tonnes), le Pakistan (25 millions de tonnes), le Canada (31,8 millions de tonnes). Seulement, si un record de la production mondiale de blé est attendu (autour de 792 millions de tonnes en 2023 contre 778 millions de tonnes selon le Conseil international des céréales (CIC) dans son rapport de septembre 2022), cela ne doit cependant pas masquer une répartition encore plus concentrée que d’habitude du fait que cet accroissement des réserves survient essentiellement en Russie, alors que d’autres grands exportateurs les voient au plus bas depuis plus d’une décennie.Restons toujours avec le blé pour dire que, pour le moment, le directeur du Commerce intérieur a rassuré sur la disponibilité du produit pour les meuniers et les boulangers. Oumar Diallo a précisé qu’après une hausse continue des cours internationaux entre janvier et mai 2022, le prix de la tonne passant de 325 à 450 euros CAF en moyenne, il y a eu un léger fléchissement jusqu’à 375 euros CAF en août. Seulement voilà, ce prix reste toujours supérieur à celui ayant été à la base de l’homologation du prix du sac de farine (50 kg), à 19.200 FCfa en décembre 2021.
« Le dispositif de compensation a permis d’assurer un approvisionnement correct des meuniers en blé et la stabilité de leur production », a indiqué le directeur du Commerce international. D’ailleurs le Président Macky Sall a donné dans la foulée des instructions fermes au ministre des Finances, de payer la compensation de 15 milliards de francs Cfa due aux meuniers.Selon les boulangers, n’eût été cette compensation, le pain allait coûter 350 francs Cfa la baguette.
Le Témoin