Cheikh Ibrahima Diallo alias Abu Khaled risque la perpète. Parti au Nigéria à la demande de son maître coranique, Moussa Mbaye, il peut égrener les perles de son chapelet pour espérer une meilleure issue. Hier, son avocat a tenté de la lui décrocher. Selon Me Seyni Ndione, les faits reprochés à son client manquent de base légale.
« Si les faits étaient avérés, ils seraient jugés au Nigéria où ils sont censés avoir eu lieu. Au moment où le Sénégal arrête ses compatriotes, il accueille deux Libyens de Guantanamo en les logeant dans des maisons de luxe. Qu’est-ce qu’on veut ou que cherche-t-on à démontrer ?
Ce n’est pas parce qu’on a été au Nigéria, qu’on a forcément combattu aux côtés de Boko Haram. Cheikh Ibrahima Ba était un simple apprenait au Nigéria. Il n’est pas un djihadiste. Il n’a jamais prêté d’acte d’allégeance à Moussa Mbaye. Pas une seule fois, il n’a eu à participer aux entraînements. Pas une seule fois, il n’a eu à conduire un char. Il n’y a aucun acte matériel qu’on peut lui imputer de nature à engendrer des violences ou des morts. Le seul tort de mon client, c’est de vouloir apprendre le Coran », a plaidé la robe noire.
L’Observateur
« Si les faits étaient avérés, ils seraient jugés au Nigéria où ils sont censés avoir eu lieu. Au moment où le Sénégal arrête ses compatriotes, il accueille deux Libyens de Guantanamo en les logeant dans des maisons de luxe. Qu’est-ce qu’on veut ou que cherche-t-on à démontrer ?
Ce n’est pas parce qu’on a été au Nigéria, qu’on a forcément combattu aux côtés de Boko Haram. Cheikh Ibrahima Ba était un simple apprenait au Nigéria. Il n’est pas un djihadiste. Il n’a jamais prêté d’acte d’allégeance à Moussa Mbaye. Pas une seule fois, il n’a eu à participer aux entraînements. Pas une seule fois, il n’a eu à conduire un char. Il n’y a aucun acte matériel qu’on peut lui imputer de nature à engendrer des violences ou des morts. Le seul tort de mon client, c’est de vouloir apprendre le Coran », a plaidé la robe noire.
L’Observateur