Et si le Sénégal refusait le développement? Cette question a toute sa légitimité si l’on s’en réfère au mode de fonctionnement de notre République. Un pays coaché depuis son indépendance par des Etats-Partis qui ne se soucient que de leurs intérêts politiciens. Un pays où ne fait que de la politique au sens sénégalais du terme. C’est à dire manoeuvrer, se donner des coups… bas, se trahir, s’insulter, bluffer le peuple, profiter des ressources nationales et se partager le gâteau.
En effet, les régimes qui se sont succédé à la tête de notre pays ont toujours privilégié les actions et manoeuvres politiciens au détriment de la satisfaction des besoins des populations. Quand la rupture « mackyenne » a sonné en 2012, les espoirs étaient permis d’autant plus qu’on avait élu un jeune président qui n’a pas connu les joutes politiques d’avant indépendance.
Mais hélas, l’actuel tenant du régime est dix fois plus politique que ses prédécesseurs. Le pays est comme qui dirait, plongé dans une éternelle campagne électorale avec tout ce que cela comporte comme nuisance sonore, gaspillage de sous, de temps et d’énergie. Les principaux états- majors de l’arène politique, au lieu de discuter d’orientations stratégiques et d’options majeures de développement, se livrent à des querelles de borne fontaine
Nous en voulons pour preuve, les nombreuses rencontres politiques qui se tiennent au sein du Palais présidentiel, du folklore inopportun et cher payé qui accompagne le président dans ses déplacements et de la transhumance tous azimuts érigée en règle par certains. L’occupation de l’espace public par des débats puériles, inconsistants voire insultants pour des populations qui aspirent à une vie meilleure.